En cause la qualité du réseau, ce qui ne constitue rien de nouveau. Priorité va être donnée à sa maintenance, aux « trains du quotidien » comme les appelle Vidalies. Une question de sécurité, mise en avant depuis l’accident ferroviaire de Bretigny-sur-Orge, ayant fait six morts, ou de celui de Denguin, près de Pau, où des rats avaient rongé des câbles de signalisation.
Pas question donc pour l’instant d’entreprendre de nouveaux chantiers, comme la création de gares, ce qui a le don de rendre chafouins les élus toulousains, qui constatent qu’il ne sert à rien de se rendre de Paris à Bordeaux en deux heures, si la liaison vers Toulouse doit rester à vitesse de tortillard. 5h30 pour se rendre dans la capitale, c’est long !
Et puis l’infirmation est venue dans la foulée. En fait, il ne s’agissait « que des travaux non encore commencés au 1er janvier 2015 », donc la ligne Bordeaux–Toulouse reste programmée, tout comme la construction des nouvelles gares les desservant et le renforcement de la signalisation.
Le hic, car il y en a un, c’est que SNCF Réseaux manque d’agents spécialisés, en particulier d’essayeurs de signalisation, un métier pointu qui nécessite une formation qui ne l’est pas moins, et qui ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Alors, vrai ou faux ? Y aura-t-il un démenti au démenti ?
L’affaire, qui fait déjà grand bruit, sera à suivre avec attention.
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