La Section Paloise, une grande aventure humaine – Il n’y a pas de grand club sans un grand public, et la demi-finale de Clermont dans le chaudron de Saint-Etienne en a été la plus belle illustration.
Ici, en Béarn, le peuple du rugby est en train de renaître depuis les finales de Pro D2 à Bordeaux. Sous l’impulsion notamment du bien nommé « 16e Homme » qui accompagne la Section Paloise depuis 9 ans. Neuf ans que les supporters attendaient la montée, mais l’ont aussi préparée sans chômer. Derrière Pierre Larripa, le drapeau des Vert et Blanc est en de bonnes mains.
Ce qu’il faut savoir…
Quand en 2006, Pierre Larripa décide de créer le club de supporters le 16e Homme, le ciel au-dessus de la Section Paloise est au noir.
Le président de l’association nourrit pourtant l’ambition de fédérer ceux qui ne veulent pas céder au pessimisme.
Sa jeunesse c’est la Section. Il se souvient avec émotion des voyages dans l’avion de son père qui ramenait les journalistes après les longs déplacements. Il veut rendre à ce club ce qu’il lui a procuré.
« Je n’avais pas d’autres ambition que d’agiter le drapeau. Un club de supporters c’est cela et rien que cela. On n’a jamais cherché à prendre la place de l’entraîneur ou des dirigeants. Pour autant nous ne sommes pas des moutons de Panurge. Il y a eu des frictions, c’est normal après neuf années de remous, mais nous avons toujours fait bloc derrière le club. Notre action a toujours été loyale et sincère » explique le président du 16e Homme.
124 bus pour une marée verte et blanche
Les états de service du 16e Homme sont plutôt confortables. Passé de 200 adhérents au début à plus de 400 aujourd’hui, il restera dans les anales de la Section Paloise pour avoir mobilisé les 124 bus de supporters qui se rendirent à la finale contre Brive.
Une semaine d’organisation sans toucher le sol pour l’équipe du 16e Homme, des milliers de repas, une escorte policière et des barrières de péages qui restent levées pour laisser défiler la noria d’autocars, le 16e Homme a réussi son baptême du feu haut la main.
Mais la plus belle récompense pour Pierre Larripa c’est l’adhésion du public. « Le 16e Homme a permis de fédérer un public éparpillé. Tout le monde se dit 16e Homme et nous en sommes très fiers. Fiers aussi de la reconnaissance de Bernard Pontneau et de Yannick Legarreres » analyse Pierre Larripa.
Maintenant que le ciel est au bleu, le 16e Homme entend bien couvrir la ville de vert et de blanc. « On a envie que l’euphorie dure au-delà de deux jours ».
Ils en ont envie et nous, on en a besoin.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire