C’est pas pour nous vanter, mais on a le nez ! Pas plus tard que la semaine dernière, Presse Lib’ consacrait un article à Timoko. Timoko, vous connaissez ? Pas la princesse japonaise mais ce superbe petit cheval de sept ans.
Eh bien, gloire à nous, enfin gloire à Timoko aussi, car il vient de remporter ce dimanche le Grand Prix de France. Allez, champagne et avoine pour tout le monde !
Ce qu’il faut savoir…
D’abord, on pense à son jeune propriétaire et entraîneur, Richard Westerink, qui a dans le passé déjà encaissé presque 3 millions d’euros grâce à son canasson. Cette dernière et prestigieuse victoire va encore grossir son bas de laine.
Il lui avait fallu une sacrée dose d’inconscience, ou une vista d’expert, pour repérer il y a quatre ans ce trotteur au poil long, au ventre, disons… assez lourd, enfin carrément moche pour tout dire.
Et aujourd’hui, son ancien propriétaire, Paul Van Klaveren, doit se mordre les dents de dépit. Les dents, les ongles ou les sabots, au choix.
Mais Timoko peut exhiber une carte de visite digne du Gotha, puisque via Madame sa mère, il n’est autre que l’arrière petit-fils de Lutin d’Isigny, vainqueur du Grand Prix d’Amérique il y a pile poil, ou pile crinière, trente ans et vaguement cousin du champion Général du Lupin. Note de la rédaction : on adore les noms des chevaux, c’est de la créativité à l’état pur.
Mais revenons à la course dominicale et commentons, façon Léon Zitrone revisité Coluche : « Revenu du diable vauvert, Timoko à mille mètres de l’arrivée, au prix d’un superbe effort, revient sur Texas Charm et s’empare de la victoire ».
Et puis, un autre coup de chapeau s’impose : à ces passionnés d’Escalans, dans les Landes, où s’entraîne Timoko, qui ont affrété un car pour se rendre à Vincennes et encourager leur Timoko de champion. Ou leur champion de Timoko, on ne sait plus.
Et parti comme il est, l’autocar va resservir souvent !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire