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Le cluster Totem pour faire de l’Occitanie le leader des nouvelles mobilités

Cette organisation regroupe 150 entreprises régionales des secteurs de l’automobile, du rail et du maritime engagées dans la mobilité intelligente et durable. Plus de 30.000 emplois sont concernés.
Le cluster Totem pour faire de l’Occitanie le leader des nouvelles mobilités
Les Hautes-Pyrénées sont en première ligne sur le ferroviaire (trains, métros, tramways…), avec notamment l’usine Alstom à Séméac-Tarbes et le groupe CAF installé à Bagnères-de-Bigorre.

Pour Thierry Cammal, président de Transport d’Occitanie terrestre et maritime (Totem), « Entre les projets des grandes métropoles, l’implantation des industriels sur le territoire et la présence des grandes écoles et des universités, la région possède de nombreux atouts pour répondre à l’enjeu mondial des nouvelles mobilités et pour développer une filière intelligente et durable ».
 
Issu du comité de filière VACO, Totem regroupe ainsi les clusters Automotech, Mipyrail et La Grappe Automobile Française. « La fusion de ces trois clusters, auxquels nous avons ajouté une connotation maritime, va permettre de mutualiser les coûts des activités opérationnelles ».
 
« Nous travaillons notamment autour des Car Opérative System afin de développer ici de nouveaux logiciels. Un autre pilier de notre association consiste à faire de l’Occitanie un territoire d’expérimentation pour inciter ainsi les industriels à venir tester leurs véhicules chez nous. Cela passe par le déploiement de sites en routes fermées, ouvertes ou sur voie ferroviaire », poursuit Thierry Cammal. Pour asseoir la filière, Totem œuvre avec les Universités, les Grandes écoles et les Centres des Métiers et des Qualifications. L’objectif ? Définir les grands axes des formations de demain. Et développer ici, les compétences du futur.

L’usine d’Alstom à Séméac-Tarbes, centre d’excellence pour les systèmes de traction « verts », est largement impliquée dans les systèmes de stockage d’énergie pour les trains hybrides. Ces trains vont utiliser trois sources d’énergie : les moteurs diesel, l’électricité fournie par les caténaires, et une nouvelle génération de batteries transformant l’énergie récupérée lors des phases de freinage. « On parvient à récupérer 90% de cette énergie, et ça nous permet d’économiser 20% de consommation de carburant », a précisé Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France.
 
« Les essais du premier Régiolis hybride démontrent que l’hybridation des trains thermiques est une solution réaliste tant techniquement qu’économiquement pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre ».

L’Occitanie va donc participer activement au développement de ces trains pour ses lignes TER. « Faire de l’Occitanie une région pionnière et exemplaire en matière d’innovation et de transports décarbonés passe naturellement par le train. Dès 2018, j’ai engagé la Région, aux côtés de nos partenaires, dans cette expérimentation du train hybride qui offre de réelles perspectives en termes d’économie d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre » a souligné Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
 
« Nous franchissons une étape majeure avec la mise en service commerciale de cette rame. Demain, nous irons même plus loin puisque le premier train à hydrogène circulera entre Montréjeau et Luchon en 2025. J’en suis convaincue, le train reste notre meilleur atout dans la bataille que nous avons engagée pour réduire l’empreinte carbone de nos déplacements ».

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