Habituez-vous à croiser cet utilitaire électrique de 8 m3, car ça y est, sa production en série vient d'être amorcée. Seule dernière attente, le financement des banques. Un souci d'importance car ces dernières ont du mal, parfois, à se faire au modèle industriel représenté par la société Helem, qui le conçoit dans les hangars de la zone de l'hippodrome d'Auch.
Des brevets, des homologations, un carnet de commandes potentielles impressionnant (Chronopost, Exapaq, NTM, la Poste, DHL, etc...), des organismes publics investis auprès de cette PME innovante, mais un petit frein des financements privés. On n'ose même plus s'en étonner !
Pourtant, la performance est maîtrisée : Helem est capable de monter un véhicule en 40 heures, en installant des blocs sur un châssis ultraléger : bloc-moteur, bloc-batterie, etc.
L'entreprise emploie actuellement 25 personnes, mais pourrait passer à 50 d'ici la fin 2014 si tout va bien.
Alors évidemment, Sébastien Kulak, papa du Colibus, attend beaucoup du tour de table avec les banques organisé la semaine prochaine, et espère l'apport de 600.000 euros, qui permettrait au Colibus d'avoir plein de petits frères disséminés partout sur le territoire. De toute façon, accord ou pas, Sébastien Kulak est déterminé : Helem entamera la production en série, avec ou sans les banques. "De leur décision, dépendra le nombre d'unités qui sortiront des chaînes, mais pas la survie de l'entreprise." Et toc ! Colibus vaincra !
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