Sa longue queue est légèrement aplatie latéralement à l’extrémité. Il a de petits yeux et son pelage est épais, hydrofuge et doux dont la couleur tend vers le gris-brun sur le dessus, et le blanc argenté dessous.
Il y a quelques semaines, l’Union internationale pour la conservation de la nature (la plus grande et la plus ancienne des organisations globales environnementales au monde) a publié un communiqué pour actualiser sa liste d’espèces menacées.
Le Desman des Pyrénées vit dans les petits et moyens cours d’eau à partir de 50 mètres d’altitude, même si on a davantage de chance de l’apercevoir en haute montagne. Très discret, il est surtout actif la nuit et fouille le sable à la recherche d’insectes et d’invertébrés aquatiques.
Cette espèce est fragile, car elle a besoin d’un milieu aquatique de qualité pour vivre. La perturbation du débit des rivières, la construction de barrages et de réservoirs et l’utilisation de nombreux produits chimiques sont autant de facteurs de perturbation pour le Desman des Pyrénées.
Une population réduite de 50% depuis 2011
En France, sur les 30 dernières années, la répartition du Desman a surtout régressé dans la partie occidentale des Pyrénées. De multiples actions ont été menées à partir de 2014 en faveur de la préservation de ce petit mammifère. Cependant, le Desman des Pyrénées a vu sa population chuter de moitié depuis 2011, passant ainsi de la catégorie « vulnérable » à « en danger ».
L’Union internationale pour la conservation de la nature vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau plan national entre 2021 et 2030 pour en apprendre davantage sur ce mammifère, son milieu et pouvoir enrayer cette menace qui pèse sur le Desman des Pyrénées.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire