L'histoire d'amour ou du moins d'amitié solide unissant les deux villes existe depuis 1986. Autrefois, le Festival organisé à tour de rôle de part et d'autre de la frontière, un an à Jaca, un an à Oloron, servait de trait d'union, ou de concrétisation au jumelage.
Mais depuis sa disparition en 2004, les rapprochements culturels ne se sont pas effacés pour autant, loin de là.
Cette année, Oloron était invité au "Viernes de Mayo" de Jaca et une importante délégation s'est rendue sur place. Où la fête battait son plein, à l'occasion de cette cérémonie à la fois civique et religieuse. Personne ne saurait dire si la célébration est d'origine historique ou légendaire, mais peu importe. Le résultat, ce sont les habitants de Jaca déguisés, qui revêtent de sublimes tenues pour raconter la victoire des armées du Comte Aznar Galíndez face à l'invasion des maures.
De toute la péninsule, la foule avait afflué, madrilènes et sévillans ayant fait le déplacement. La France n'était pas en reste dans sa représentativité.
Oloron a été bien reçue par ses hôtes aragonais, et a eu droit à une session de "régalade" jusqu'à une interprétation singulière de la Marseillaise, version "yaourt".
De quoi inspirer le maire d'Oloron, Hervé Lucbéreilh, qui a allégué que, si l'on "ne sait pas faire ça chez nous", "on va apprendre". Assurément.
Pour l'instant, on s'entraîne surtout à entonner l'hymne de Jaca pour l'occasion : "Jaca libre sabe vivir, a la sombra del Monte Oroel" (Jaca libre sait vivre, à l'ombre du Mont Oroel)...
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