Les ACP, pas le nom d'une marque commerciale rébarbative, mais plutôt l'acronyme tout palois des "Amis de la Chanson Populaire". Trop souvent connotée et qu'il faut réhabiliter.
Parce que populaire ne signifie pas populiste. Et leur fin de saison s'annonce à la fois de qualité et bigrement... populaire.
Ce qu’il faut savoir…
C'est ainsi que le 4 avril, à 21 heures, vous pourrez écouter La Rumeur, un groupe de rap underground hardcore. Dit comme ça, on peut penser à du gloubi-goulba musical, mais pas du tout. Il s'agit pour eux de se différencier du rap français.
Tant pis si pour cela, les radios de jeunes les zappent. Ils s'en affranchissent en disant : "Notre premier combat, c'est d'écrire des choses conformes à ce que l'on est, à ce que l'on vit. C'est une forme d'engagement, celui de ne pas trahir la réalité, mais on n'est pas des rappeurs politiques." A vérifier dès le 4 avril, donc.
Le 15 avril, direction le Palais Beaumont, pour écouter la capverdienne Mayra Andrade, qui mélangera suavement le batuko africain, le fado portugais et le flamenco espagnol, en passant par le créole. A peine 30 ans, et déjà tout d'une grande.
Le 2 mai, c'est au Zénith Pyrénées que vous pourrez découvrir Biga Ranx, le phénomène reggae et hip-hop français du moment.
Un petit tour par la Jamaïque de "Bob" et le voilà qui revient sur scène dans l'hexagone pour chanter en patois jamaïquain et rythmer le tout dans du dancehal, du hip-hop "épicé", dub, reggae et parfois rock.
Inutile de présenter celui qui, le 21 mai, se produira toujours au Zénith. Julien Clerc est parti enregistrer son tout dernier album à Londres, et apparemment l'Angleterre lui a réussi.
Le fait qu'il ait travaillé avec le producteur Jimmy Hogarth (oui, oui, celui de feu Amy Winehouse, de Suzanne Vega ou de James Blunt) est en soi un gage de qualité. Comme toujours avec Juju.
La saison de l'ACP s'achèvera le 19 juin avec les danois de Powersolo, à la MDE la Centrifugeuse. Entre garage, rockabilly, psyché et punk. Ou une façon de revisiter l'histoire du Rock'n'rol à coups "de guitares sales, de voies éraillées et de paroles insolentes." C'est eux qui le disent, pas nous. Bref, encore de grands moments.
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