Le Longpro marque le retour à la tradition. Le rendez-vous de Biarritz constitue la troisième des quatre étapes du circuit qualificatif de longboard professionnel, qui sera décisif dans la course aux titres de champions et de championnes d’Europe.
Tout comme pour la qualification aux championnats du monde, qui auront lieu en début d’année prochaine. Comme chacun sait – enfin, certains – ce sont les français Antoine et Edouard Delpero qui dominent la scène en Europe depuis plusieurs années et sont actuellement troisième et second du classement européen. Surfer à domicile sera l’occasion pour les frangins de tenter de grapiller une place au classement, ce qui suffirait à leur bonheur familial.
En parallèle, on suivra avec intérêt le BTZ Belza Classic, qu’organise le Côte des Basques Surf Club depuis trois ans. Une compétition sur invitation à 32 athlètes, hommes et femmes confondus, leur permettant d’utiliser un matériel différent de celui qu’on trouve sur le tour pro. On récompensera davantage le style et la grâce que la radicalité et les manœuvres progressives.
Ces épreuves marquent donc la volonté de Biarritz de s’imposer comme un spot de référence du surf mondial, en vue d’aborder dans les meilleures conditions une éventuelle candidature à l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de 2024.
Le président de la Fédération, Jean-Luc Arassus, s’apprête à lancer un appel d’offres à destination des villes intéressées ; le site retenu devra aider à convaincre le COJO de l’intérêt de retenir le surf parmi les épreuves. Et franchement, entre l’alliance du Sud-Landes (Hossegor, Seignosse et Capbreton), Royan ou la Réunion, qui mieux que Biarritz ? Quoique ladite alliance ne manque pas d’arguments…
Suite au prochain numéro.
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