Toros y Salsa doit-il changer de formule ?

À Dax, on s’interroge et on a bien raison, car de la réflexion jaillissent souvent de nouvelles idées. En cause la manifestation Toros y Salsa, l’un des grands événements de la ville landaise, qui a fêté l’an dernier sa 21ème édition, d’où une légitime remise en question.

Bien sûr, on ne va pas la supprimer, mais tenter de l’améliorer, sans la dénaturer. Si la prochaine fête de septembre ne subira pas de changements notoires, il y a des chances pour qu’il n’en soit pas de même pour 2017.

Ce qu’il faut savoir…

Petit rappel : dans Toros y Salsa, il y a salsa, commençons par elle. Pour ceux qui appréhendent mal ce que cela représente, résumons : un style musical autant enjoué que rythmé, prolifique mélange de sons cubains, jamaïcains, brésiliens et de jazz afro-cubain, qui donne le sourire autant qu’envie de se dégourdir les jambes et de sauter sur la piste. Et comme Dax est devenue l’une des capitales de la salsa latina, elle révèle chaque année de nouveaux genres musicaux.

Et puis il y a les toros, avec la fameuse Nuit du Toro, 12 écarteurs et sauteurs landais, qui affrontent 13 toros de combat, la Finale des Cocardes, où le vainqueur de l’année précédente est opposé aux meilleurs raseteurs du Sud-Ouest. Et surtout les corridas avec des cartels de prestige.

Parfait, allez-vous conclure. On ne change pas une formule qui marche. Sauf qu’à Dax, on se prend la tête. Faut-il mettre moins de salsa, un rythme effectivement un peu, beaucoup même, en perte de prestige et de pratique, s’ouvrir davantage aux musiques latinas au très vaste répertoire (et tout autant enjoué), déplacer la manifestation vers l’esplanade de Gaulle, avancer ou reculer les dates, permettre aux casetas de dispenser de l’alcool, mais dans ce cas, attention à la viande saoule et aux rixes qu’elle engendre ? Autant de questions que les organisateurs sont en train de se poser.

Tout est sur la table, et chacun va y aller de son avis, en vue de refaire de Toros y Salsa, la belle qui allait s’endormir sur ses lauriers, le grand événement landais de septembre, et qu’elle accueille encore plus de festayres. Mieux, qu’ils en repartent ravis, avec du bonheur plein les yeux et des souvenirs à partager. Ce qui vaut effectivement la peine de s’interroger, et mieux encore, d’apporter des solutions ¡Y Olé!