Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le

Les tiques sous très haute surveillance dans les Pyrénées

Une démarche transfrontalière inédite : PyrTick veut s’attaquer aux maladies transmises dans l’environnement pyrénéen et favoriser la prévention.
Les tiques sous très haute surveillance dans les Pyrénées
A l’initiative, des chercheurs de l’Université de Saragosse, de l’INRAe, de l’institut basque Neiker, des Laboratoires des Pyrénées et des Landes et de la Federación Aragonesa de Caza.

Il faut savoir que l’hôpital de Lannemezan est devenu un centre de compétences pour soigner la maladie de Lyme, transmises par les tiques : un véritable fléau qui se répand de façon insidieuse.
 
Ces acariens de quelques millimètres sont redoutés par les promeneurs en forêt, en raison de la bactérie, la borréliose, qu’ils peuvent transmettre par une simple piqûre. La lésion cutanée passe souvent inaperçue dans la plupart des cas, les conséquences sur la santé peuvent être dramatiques.
 
En réalité, il faut parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour que les premiers symptômes de la maladie de Lyme apparaissent : des douleurs articulaires, une grande fatigue, des troubles cardiaques…. De plus, ces derniers ne sont pas toujours reliés à cette pathologie qui touche pourtant de plus en plus de monde : près de 110 cas pour 100 000 habitants.

Pour en revenir à PyrTick, la démarche transfrontalière permet de coordonner des groupes de recherche dans l’ouest des Pyrénées afin de mettre à jour les connaissances sur la répartition et l’écologie des tiques et des agents infectieux qu’elles transmettent.
 
Le projet vise à établir des cartes concernant la répartition, l’abondance et les risques actuels et futurs pour chaque espèce de tique. Il prévoit aussi des actions de sensibilisation sur le terrain, des informations dans les écoles rurales, et de la prévention.

Bien entendu, les touristes qui sont de plus en plus nombreux dans le massif pyrénéen, ne seront pas oubliés, surtout dans les périodes de forte activité des tiques.

Ce qu’il faut savoir…

En forêt ou dans le jardin, l’Agence nationale de sécurité sanitaire conseille des gestes de prévention : utiliser des répulsifs, privilégier les chemins balisés en forêt, porter des chaussures fermées et des vêtements couvrants de couleur claire pour mieux repérer les tiques sur le tissu. Il faut s’inspecter après une promenade.
 
En cas de piqûre, il faut détacher immédiatement les tiques à l’aide d’un tire-tique, d’une pince fine ou, à défaut, de vos ongles, puis désinfecter la plaie. Il convient ensuite de surveiller pendant plusieurs jours, et de consulter un médecin en cas de symptômes inexpliqués (fièvre, fatigue extrême, lésions cutanées…).
 
Si la morsure est peu douloureuse, le danger vient de la transmission de la bactérie Borrelia qui peut provoquer la maladie de Lyme. Elle se soigne bien à condition d’être traitée rapidement. Sinon, elle peut devenir chronique et invalidante.

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi