Doublement diplômé en ingénierie informatique et en nouvelles énergies à l’Estia de Bidart, le jeune homme originaire de Toulon s’est installé récemment à Billère.
Durant les confinements, Lucas Silvestro a imaginé un défi sportif incroyable : faire la promotion de la mobilité douce, sensibiliser les jeunes à l’environnement tout en se dépassant sportivement en faisant un tour de France.
Le 20 mai prochain, il partira à pied d'Hendaye pour rejoindre Banyuls-sur-Mer, via le GR 10. Il se rendra ensuite en kayak à Menton, près de Nice, puis partira ensuite à pied, par le GR 5, en direction de Wissembourg, en Alsace.
« Je vais rallier le Mont-Saint-Michel à vélo et je passerai par le Sentier des douaniers jusqu’à Saint-Nazaire. Pour finir, je prendrai la Vélodyssée pour longer la façade Atlantique à vélo, jusqu’à Hendaye. Ce défi représente 7.500 kilomètres et environ huit mois de voyage ».
Il prépare son voyage depuis un an et demi, physiquement mais aussi mentalement. Il ne prend d'ailleurs plus que des douches froides depuis un an.
Un défi sportif couplé à une démarche environnementale
« Au-delà de la dimension sportive, mon but est de voir les plus beaux endroits du monde à commencer par mon pays d’origine, la France. Je vais photographier les merveilles de la nature et les désastres causés par l’homme. Je vais aussi réaliser des portraits vidéos des acteurs locaux et mettre en avant les actions locales militantes, que je publierais sur mon site internet et mes réseaux sociaux », explique le jeune aventurier.
Deux classes d’élèves de Buzy vont suivre son périple et essayeront de trouver des solutions vertueuses concrètes.
Côté financier, en plus des économies qu’il a mises de côté, Lucas Silvestro recherche des partenaires. Le magasin Les Pieds dans l’eau, à Billère, a fait jouer ses relations pour son matériel, le kayak lui est prêté et il dormira dans une tente.
« J’ai tellement hâte de me lancer dans cette nouvelle aventure. J’ai déjà fait de courts séjours dans la nature, mais c’est mon premier gros projet. Je pense d’ailleurs publier un livre grâce à mon journal de bord à mon retour », confie-t-il.
Noémie Besnard
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