Maëlle Aubert, les mains dans la polaire

À 38 ans, cette Paloise à l’esprit créatif s’inspire de ses passions pour réaliser des peluches, doudous et accessoires très originaux…

Maëlle Aubert, la créatrice de Lady Marou, avec sa dernière création : un bébé Yoda.

Après avoir étudié l’histoire de l’art et l’archéologie et avoir travaillé une dizaine d’années dans l’hôtellerie-restauration, Maëlle Aubert décide en 2017 de créer Lady Marou, sa propre marque de doudous.

Maëlle Aubert avec une de ses créations : un paresseux en polaire.

La pétillante créatrice s’est prêtée à une session de questions-réponses sur son activité et ses passions…

Comment est née Lady Marou ?
Maëlle Aubert : J’ai toujours eu un esprit créatif. À la suite d’un burn out et de problèmes de santé, j’ai commencé à réaliser de petites créations pour mon entourage. J'ai des carnets remplis de dessins et des idées plein la tête. J’ai développé petit à petit ma gamme, avec de nouvelles peluches et de nouveaux personnages.

D’où vous vient cette passion ?
M.A. : De ma famille : ma mère faisait beaucoup de Couture et je la regardais faire nos vêtements. J’aime aussi dessiner, créer de mes mains de petits personnages. J’ai besoin d’occuper mes doigts ! C’est vital pour moi.

Quelles sont vos inspirations ?
M.A. : L’océan est l’une de mes principales inspirations. C’est lors d’un voyage de six mois en Asie que je l’ai découverte, en faisant de la plongée. Ça a été une révélation pour moi : l’eau m’apaise. Je suis aussi une amoureuse de la nature et une véritable geek. J’adore l’univers fantastique.

Maëlle Aubert avec une des peluches qu'elle a crées.

Le nom de Lady Marou a-t-il une signification particulière ?
M.A. : Pas forcément. C’est un ami qui l’a trouvé : nous cherchions un nom pour ma marque et une amie commune s’adresse à son chat en disant « Marou » et celui-ci lui répond. Comme j’adore les chats, j’ai décidé d’en faire ma griffe.

Pouvez-vous nous parler de votre travail ?
M.A. : J’ai une obsession pour la polaire : c’est pratique, doux, facile à laver, de bonne qualité et mes peluches n’ont jamais la même tête. Je crée au gré de mes envies et de mon imagination, mais le plus souvent, ce sont des animaux menacés d’extinction. Mon crédo est l'utilisation optimale de la matière, j'utilise le moindre bout de tissu. J'attache énormément d'importance à mes finitions, le travail bien fait me tient à cœur.

Où pouvons-nous vous retrouver ?
M.A. : Je fais partie de l’association des créateurs Anid’Art, qui possède la boutique Poulette Land, 12 rue Bernadotte à Pau. J’ai également une page Etsy.