Monty Alexander a joué avec les plus grands : Franck Sinatra, Quincy Jones, Ray Brown, Dizzy Gillespie, Count Basie, Nathalie Cole, Miles Davis, Milt Jackson, Barbara Hendricks... Son jazz, aussi virtuose soit-il, est immédiatement accessible à un large public, avec un style très swing inimitable, éloquent, exaltant, joyeux, coloré, effervescent... et romantique, quand il se met à chanter comme ses vieux potes crooners.
D’autre part, le pianiste new-yorkais d’origine jamaïcaine à la créativité débordante mêle une large palette d’expressions musicales jazz (swing, be-bop) à ses origines caribéennes (ska, reggae, calypso etc.).
Il n’a d’ailleurs pas hésité à monter des groupes et sortir des albums classés purement reggae ! Toutes ces influences lui permettent une créativité mélodique toujours renouvelée. Monty Alexander est un pianiste communicatif qui a besoin de sentir la salle, d’être en osmose avec le public. Comme sur son île natale, il aime faire monter la température jusqu’à la tempête tropicale !
Plusieurs événements autour du concert
Le 30 mars, la médiathèque André-Labarrère accueille une vidéo-conférence de Pierre-Henri Ardonceau, membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de la revue Jazz Magazine, intitulée « Le piano dans le jazz » (à 11h / Entrée libre).
Puis le même jour à 17h, une projection de Bird de Clint Eastwood, présentée par Monty Alexander, sera organisée au Méliès. Il s’agit d’une interprétation cinématographique de la vie de Charlie « Yardbird » Parker, un jazzman visionnaire et musicien accompli qui éleva le saxophone à un niveau d’expression inédit. Le film dépeint alternativement la jeunesse et la maturité de cet homme et de ce créateur de génie, sa carrière et ses drames personnels. Monty Alexander joue sur la bande originale.
Noémie Besnard
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