C'est Mélody Foucher qui est à l'origine de ce projet. « Grâce à mes études, j'ai énormément voyagé, notamment à Bali. Là-bas, je suis tombé amoureuse d'un concept venu d'Australie, qui associe dans une même boutique la vente de street-food et d'autres objets de décoration, vestimentaires, etc ».
Après de nombreux voyages dans ce coin du monde et une réflexion longue de cinq ans, elle décide de se lancer. « Initialement, je devais ouvrir une boutique l'an dernier à Mimizan, mais le covid a tout remis en question. Lorsque j'ai eu une opportunité pour m'installer ici, à Biscarosse-Plage, je n'ai pas hésité ! ».
C'est donc dans un local assez petit qu'elle prend place. « Ca m'arrange ! », plaisante-t-elle. « Je voulais commencer doucement, et ne pas voir trop grand. C'est ma première entreprise, donc je découvre, tout est nouveau. Un espace restreint est un avantage dans ce cas-là ».
Aujourd'hui, Mélody Foucher est accompagnée d'Alice Poux dans son quotidien pour faire fonctionner une boutique au concept peu répandu en France. « Pour l'alimentaire, on propose des pokebowls de poulet, de saumon, et végan, etc. Tous les produits sont bio et éthiques, et dans la mesure du possible nous nous approvisionnons localement ».
Malgré l'importation de rares produits, principalement exotiques, Noosa s'attache à tout produire dans sa cuisine. « Nos pokebowls sont faits sur place, tout comme nos sushis-burritos, nos pâtisseries, les boissons, etc ».
De l'autre côté de la boutique, le volet commerce est lui aussi régi par des valeurs fortes. « Tout est produit dans le coin. Nous proposons des t-shirts en coton bio, des cordons à lunette fait-main sur le Bassin d'Arcachon, des pochettes également artisanales et bio, des bijoux, et nous vendons même nos bowls, afin que les clients puissent les réutiliser s'ils reviennent nous voir ».
Le concept lancé le 17 avril dernier, a déjà connu un beau pic d'activité. « Le week-end des 12 et 13 juin a été très animé, ce qui nous a permis de nous faire une idée du rythme de cet été. Sur ces deux journées, nous étions à environ 100 bowls salés par jour. Sans compter les commandes sucrées, les boissons, les fruits, etc ».
Pour s'armer au mieux face à l'armada de visiteurs qui devraient déferler vers les plages, Mélody Foucher souhaite pouvoir recruter un saisonnier pour l'aider, elle et Alice, dans leur travail. « Cet été sera intense, puisque nous serons ouverts de 10h à 22h, tous les jours, pendant les mois de juillet et août. Mais on est heureuses de cela. On voit du monde et on satisfait les clients, c'est tout ce qui nous importe ! ».
Si la formule s'avère gagnante, ce dont nous ne doutons pas, on pourrait voir des Noosa naître un peu partout sur la côte atlantique. C'est en tout cas un désir de l'entrepreneuse, qui garde en tête l'idée d’accélérer son développement
Plus d'informations sur la page Facebook de Noosa à Biscarosse
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