Une belle endormie ? Pas vraiment. Chacun sait, pour l’avoir fréquenté et y avoir laissé trois francs six sous, (enfin, trois euros six centimes, ce qui a moins de gueule), que le casino dacquois est une belle et bonne affaire, et un remarquable lieu de divertissement. D’autant que son nouveau propriétaire, le groupe Arevian, entend en faire une vitrine de son savoir-faire. Voici comment.
La nouvelle avait fait grand bruit l’an dernier, pile poil à la même époque : un groupe, plutôt peu connu, dénommé Arevian, se portait acquéreur de la pépite dacquois, propriété du groupe Barrière.
Un choix assumé de la part de celui-ci, désireux de se concentrer sur ses établissements hauts de gamme, et par voie de conséquence, de se délaisser de ceux présentant un peu moins de standing. Tel celui de Dax, qui ne faisait pas pour autant figure de parent pauvre, avec ses 75 machines à sous, ses tables de blackjack et ses postes de roulettes électroniques.
Une aubaine pour Arevian, déjà propriétaire des casinos d’Alvignac, de Chaudes-Algues, de Vic-sur-Cère, de Mont-Dore et de Casteljoux. Depuis, on guettait les changements, et on n’est pas déçu. Un nouveau patron opérationnel, tout d’abord, Frédéric Mousset, un ancien du Savoy de Londres ou du Royal, à Lyon, avant de faire ses armes dans l’univers du jeu au Pharaon, l’établissement lyonnais des Partouche et poursuivra ses humanités un peu partout où règne black Jack et roulette, Bourbon-l’Archambault, Lons-le-Saunier, et dernièrement Aix-les-Bains.
Mais cela touche l’interne et n’intéresse pas vraiment les joueurs. Qu’ils sachent en ce cas que cette semaine vont débarquer neuf nouvelles machines à sous, flambant neuves (on s’en doute un peu) mais bénéficiant surtout des dernières performances techniques, offrant davantage de temps de jeu et des pourcentages de redistribution plus conséquents. Avant que progressivement, l’ensemble du parc ne soit renouvelé.
Si l’on prend en compte le souhait des nouveaux dirigeants de faire de l’établissement un réel lieu de vie, avec restaurant aux produits locaux, confirmation de la « salle fumeurs » (merci), dîners-spectacles et animations diverses, on aboutit à une conclusion logique : à Dax, un nouveau lieu de vie et de plaisirs est en train de naître.
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