Vin blanc français le plus exporté au monde, le Côte de Gascogne fête ses quarante ans en reliftant son marketing. Ce qui sous-entend nouvelle image, nouveau positionnement et nouvelle campagne de publicité.
Le but : rajeunir le produit et cibler les 25–45 ans, jusqu’alors les grands oubliés de son cœur de cible.
Une petite précision tout d’abord : le Côte de Gascogne est un vin d’indication géographique protégée, qui remplace depuis 2009 les vins de pays des Côtes de Gascogne, des Côtes de Montestruc et des Côtes du Condomois.
Il est produit principalement dans le Gers sur 13.000 hectares, quasiment sur le même territoire que l’armagnac, sous forme de blancs, complétés de rouges et de quelques rosés. Il est recommandé de le boire jeune, dans l’année pour les blancs secs ou sous deux ans pour les moelleux, et frais, de 8 à 10°. Le blanc sera parfait à l’apéritif, le blanc sec étant recommandé pour les poissons grillés, les moelleux étant réservés aux desserts à base de fruit.
Ce préambule posé, deux mots sur la nouvelle stratégie. Tout d’abord, chaque année, une ville phare sera visée en priorité par les pubards. Le week-end dernier, c’était Toulouse, qua vu déferler dans ses rues une vague promotionnelle d’ampleur : 500 panneaux d’affichage, avec flancs et culs de bus, annonces dans la presse locale et sur les supports web, sans oublier une vingtaine d’hôtesses incitant les passants à entrer chez leur caviste préféré, pour une ch’tite dégustation sur le pouce de crus de Tariquet, Grabiéou, Magnaut et autres Chiroulet.
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L’année prochaine, l’armada gasconne déboulera sur la côte atlantique, vers La Rochelle, Nantes, puis la Bretagne, avant de porter ses goulots vers Paris, le but ultime, qui devrait tomber en pâmoison devant un vin en passe de devenir tendance.
Le slogan retenu est « Fraîchement Sud-Ouest ». On ne parle naturellement pas de la température. Oups ! On oubliait : avec modération, tout ça !
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