Chantal Brethes, présidente du Palso, l’Association Foie Gras Sud-Ouest, a précisé que cette mesure préventive inédite concerne au moins 500.000 canards. Pour les volailles l’estimation est de 600.000 têtes.
Les communes touchées sont celles où la densité des élevages est particulièrement importante, notamment dans les Landes, et plus particulièrement la Chalosse. Mais, le Gers, le Béarn, le Pays Basque et la Bigorre sont aussi sous haute surveillance. Pour les volailles, il faut appliquer une baisse de 40% dans les 20 communes les plus peuplées.
12 millions d’euros doivent être débloqués pour indemniser les éleveurs et le reste de la filière. En espérant éviter une nouvelle l’épyzootie aviaire.
Parallèlement, les éleveurs de canard espèrent l’arrivée prochaine d’un vaccin, comme il en existe déjà pour les gallinacés. L’entreprise Ceva santé animale, basée à Bordeaux, a mis au point et testé un vaccin pour les palmipèdes. Elle n’attend plus que le feu vert du gouvernement.
Depuis 2015, les crises aviaires s’enchaînent avec des conséquences très lourdes pour la filière et des millions de volailles abattues. Il fallait donc réagir vigoureusement, et on ne peut que souhaiter que ce plan de bataille réussisse.
L’enjeu est de préserver et renforcer toute la filière qui porte des produits festifs, emblématiques de la région et de haute qualité. Il faut savoir que la filière canard du Sud-Ouest (IGP et Label rouge), regroupe près de 2.000 producteurs et plus de 150 entreprises ; elle génère 45.000 emplois directs et indirects.
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