C'est à Horsarrieu, dans l'exploitation landaise d'Eric Dumas, président du CIFOG (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras), que le feu vert a été donné pour lancer la vaccination des volailles.
Tout un symbole pour une campagne inédite. Depuis plusieurs années, les hivers sont rudes pour les éleveurs qui sont constamment sous la menace d'une nouvelle épidémie. Pour éviter des abattages massifs, et pour préserver une filière locale importante, l'État s'est donc investi de cette mission dont le coût avoisine les 100 millions d'euros.
Appliqué au 10e, puis au 28e jour de la vie de l'animal, ce vaccin ne vise pas à éradiquer le virus, mais à limiter sa propagation en cas de contamination. Bien que l'État prenne en charge 85% du financement de la campagne, et que des vétérinaires aient été mobilisés ce lundi pour son coup d'envoi, la suite de cette démarche est la responsabilité des éleveurs et de leurs filières. Pour rappel, dans les Landes, Maïsadour s'est largement impliquée dans la campagne dont l'objectif départemental est d'environ 70.000 vaccins par jour.
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