C’est reparti, tout en douceur, pour une nouvelle saison de Musicalarue. Pas de monstre de la chanson internationale, type Joe Cocker (pour lui, ce serait difficile), Adamo, Vianney ou Hugues Aufray annoncés à l’horizon, mais quelques petites pépites comme on sait les dénicher à Luxey, avec une ouverture sous forme de journée Concerts, comprenant quatre prestations et un repas landais. A table !
Le premier rendez-vous de la saison 2017 aura donc lieu ce dimanche 29 (de 11 à 19h, sympa), aux Cigales avec en hors d’œuvre Oldelaf (Olivier Delafosse), que l’on connut guitariste chez les Fatals Picards, lancé dans une carrière en solo avec un titre médiatisé, « La Tristitude », un single de l’album « Le Monde est Beau » qu’il est allé interpréter sur les plateaux de Taratata, Chabada ou Vivement dimanche.
Il a à ce point tapé dans l’œil de Michel Drucker qu’on l’entend intervenir dans son émission « Faites entrer l’invité », où en tant que chroniqueur, il chante « La Tristitude du mois », aux paroles inspirées par l’actualité. Depuis, il est passé chez Stéphane Bern, pour une chronique chaque jeudi dans « A la bonne heure ».
Autres invités à Luxey, voici le groupe Entre 2 Caisses, qui sévit depuis maintenant dix ans : quatre garçons, dont le répertoire est constitué de textes d’auteurs de la chanson française (Allain Leprest, Sarclo, Gérard Morel, etc.) qui ont remporté en 2003 le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros, avec « Faute de grives ». Leur dernière production est composée de chansons de femmes, titrée « Sous la peau des filles ».
Et voici le tour de Véronique Pestel, chanteuse, auteure, compositrice, que l’on a appréciée aux côtés de Nougaro, Reggiani, Greco, Le Forestier, Lara, Aubret et applaudie tant aux Francofolies qu’à l’Olympia ou… au Japon. Une femme de goût puisque son modèle est Atahualpa Yupanqui. 25 ans d’une belle carrière, 8 disques, 135 chansons et un Grand Prix du disque. Chapeau !
Pour finir, voici Amélie les crayons, venue du théâtre de rue, qui crée un univers chaleureux inspiré du théâtre, autour d’un piano, d’une contrebasse et d’un accordéon. Un travail lui aussi récompensé par le grand prix de l’Académie Charles Cros. A découvrir.
L’ensemble de la programmation est cohérent et prometteur. On aime vraiment la chanson, à Luxey !
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