Nanotech à Toulouse est aujourd’hui capable d’imprimer des tags 2 fois plus petits que le diamètre d'un cheveu. Ces QR Codes sont réalisés à partir de nanoparticules luminescentes et sont invisibles à l’œil nu. Ils pourraient bientôt faire leur apparition sur des titres sécurisés, mais aussi sur les cartes bancaires, les billets et les passeports.
Une innovation majeure qui est due à l'équipe du Laboratoire de physique et chimie des nano-objets, fruit d’un partenariat entre l'Insa, le CNRS et l'université Paul-Sabatier à Toulouse.
Ces tags permettront aussi de lutter contre la contrefaçon et de proposer une meilleure traçabilité. Ainsi, lorsqu'un accident de voiture se produit, suite à la défaillance d'une pièce, on a besoin de savoir où celle-ci, quelle que soit sa taille, a été produite et à quelle date, mais aussi de s'assurer de son authenticité. C'est de plus en plus indispensable avec la mondialisation de la production : un même composant pouvant être réalisé dans plusieurs usines pour la même société.
Aujourd'hui, un constructeur automobile est parfois obligé de rapatrier plusieurs centaines de milliers de véhicules en cas de défaillance avérée d'une pièce. Grâce à ces micro tags, il pourra cibler quelques milliers de véhicules.
Ce qui est vrai pour l'automobile, l'est pour l'aéronautique, l'espace, les laboratoires pharmaceutiques et leurs plaquettes de médicaments, ou encore le monde du luxe et leurs bijoux uniques et hors de prix.
Pour autant, cela n’empêchera pas d’afficher autrement des macro tags comme ans le projet d’Hôtel « Code Unique » à Dubaï (photo ci-dessus) dont les façades arborent des QR Codes.
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