« Partout dans les massifs français, l’ensemble des acteurs de la montagne (domaines skiables, écoles de ski, commerces et location de matériel de ski, hébergements et offices de tourisme, bars et restaurants…) sont unis et travaillent pour coordonner leurs efforts mutuels afin d’offrir la meilleure expérience à leurs clients dans des conditions sanitaires accrues ».
Alors que la dernière saison a été fortement impactée par la fermeture imposée par le premier confinement, l’enjeu d’une relance pour les vacances de Noël est majeur. Domaines Skiables de France regroupe 238 entreprises sur les différents massifs qui emploient 18.000 personnes, dont 15.000 saisonniers, pour gérer 25.000 ha de pistes.
Dans les Pyrénées, la plupart des stations se prépare pour une ouverture le 5 décembre qui coïncide avec la Inmaculada qui attire traditionnellement de très nombreux skieurs espagnols. Même si les récentes déclarations du premier ministre, Jean Castex, font craindre un prolongement des restrictions pendant le mois de décembre.
Il est clair qu’une interdiction d’ouverture à Noël aurait des conséquences économiques et sociales catastrophiques, sachant que cette période représente près de 30 % du chiffre d’affaires annuel des stations. Inversement, si elles peuvent accueillir les vacanciers, les domaines skiables pourraient attirer beaucoup de monde, dans le respect des mesures sanitaires.
« Face à ce second confinement et une situation qui évolue quotidiennement, nous travaillons sur la base de la connaissance de nos clients, de l’expérience de la gestion du parcours client et de la parfaite maitrise de nos territoires pour pouvoir ouvrir l’ensemble des stations de ski françaises. Nous pouvons assurer que l’ensemble des acteurs et forces économiques qui compose les stations de ski françaises poursuivent la préparation de la saison. Nous allons travailler dans les prochaines semaines avec le gouvernement pour permettre dès que ce sera possible le meilleur accueil de nos clients. » a déclaré Jean-Luc Boch, président de France Montagnes et de l’ANMSM (Association nationale des maires de stations de montagne).
Tout le monde retient son souffle et les professionnels veulent garder espoir.
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