Tout s’accélère pour Tiphene, depuis sa prestation remarquée au prix Claude Nougaro et sa participation au concours du Pic d’Or, puisque la jeune femme de 23 ans a sorti son premier single “Princess” au mois de mai dernier. Rencontre avec l’ancienne élève du collège Victor Hugo et du lycée Jean Dupuy de Tarbes, “montée” à la capitale pour y poursuivre ses études, et y faire de belles rencontres artistiques qui vont l’inciter à suivre sa “voix”…
Elle se définit comme « une graine plantée en France, arrosée par un chaman amérindien ». Eh ben nous, on dit qu’on s’en serait un peu doutés ! Rapport à ses Santiags qui la relient fermement à la Terre Mère, tandis que ses voiles azurés tourbillonnent autour d’elle, semblables à des feux follets s’élevant vers les esprits.
Ce bleu céleste, que l’on retrouve jusqu’au fond de ses yeux, est justement sa couleur favorite, et là aussi, on y aurait mis notre main au feu (pas follet, celui-là). Est-ce pour mieux s’envoler telle une mésange, son oiseau préféré, qui lui permettrait d’accéder à ce don de la nature qu’elle voudrait avoir ?
Dans ses coins de paradis terrestres, elle aime écouter pinsons, chardonnerets, loriots, rouges queues, fauvettes, merles, rossignols, etc., ses poètes adorés. Ses peintres favoris ne se trouvent pas dans les musées, mais directement en plein cœur de la nature, et c’est aussi dans les champs qu’elle admire les coquelicots, ses fleurs de prédilection, plutôt que sur une toile de Monet.
Si, dans la fiction, ses héroïnes sont les sorcières, celles de l’histoire sont les femmes de sa lignée. Elle-même s’avoue pugnace - ce qui lui a permis de faire aboutir son projet musical -, la puissance étant la qualité féminine qu’elle préfère, avec un penchant pour la sensibilité chez les hommes. Quant à ses amis, c’est leur sincérité et leur honnêteté qu’elle apprécie par-dessus tout. Avec indulgence, elle pardonnera à ses prochains l’arrogance.
Elle avoue que l’égocentrisme est son principal défaut, alors que son rêve de bonheur serait de passer de l’inconscient collectif à la conscience collective, tout en désirant vivre dans une France ouverte d’esprit, aimante et accueillante. Tiphene égocentrique ? Laisse-nous rire !
Rire justement, dans un monde meilleur où ses vrais héros œuvrent avec le cœur comme élan, mais surtout pas dans celui qui poursuivrait sa route tel qu’il est actuellement. Ce serait là son plus grand malheur.
Ce qui a le don de la mettre en rogne ? Se cogner le petit orteil, elle déteste ! Pour la consoler ? Une chanson de Rosalia, Matthieu Chedid ou Rita Mitsouko. C’est comme ça, lalalalalala !
Aspirant à être elle-même profondément, sans masque, c’est heureuse qu’elle voudrait rendre son dernier soupir.
Sous ses allures un peu foldingues, Tiphene est une sacrée pop Princess…
Au programme cet été :
Elle jouera le 25 juin au festival Carapatte, à Tarbes, puis le 24 juillet à Bagnères-de-Bigorre lors des concerts itinérants du Cartel Bigourdan « J’irai jouer chez vous », ainsi que le 19 août au bar l’Excuse dans la même ville.
Enfin, elle continue de préparer la sortie de nouveaux singles, le prochain étant prévu pour cet automne.
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