Elles sont treize. Et vont s’unir, juste pour deux jours, ces 14 et 15 octobre, pour braquer l’attention sur qui leur savoir-faire ancestral, qui leurs fabrications de haut niveau, qui leur parcours créatif. Avec comme seuls critères le respect de la tradition, la qualité, et l’innovation. Pas de bimbeloterie, de tape à l’œil, mais des produits renommés, dont la réputation a dépassé depuis des lustres les limites du bassin de l’Adour. Autant vous présenter les treize champions.
Treize entreprises choisies au hasard ? Pas vraiment, car elles font toutes partie du label « Entreprises du patrimoine vivant » (EPV) que l’Etat accorde depuis dix ans aux fabriques d’excellence. Une reconnaissance dispensée à 24 sociétés de nos territoires.
Gageons que celles qui ont oublié de participer cette année seront moins frileuses l’an prochain, pour peu que l’opération soit un succès.
Les présentations donc. Asseyons-nous tout d’abord. Si possible sur une chaise de l’ébéniste Jean-Jacques Lataillade, de Came, issu d’une famille qui depuis 1860 en fabrique par milliers, tout comme les tables, bibliothèques, vaisseliers, buffets, coiffeuses, bref, tout ce qui est en bois.
Poursuivons avec côté déco, Goicoechea, d’Ossès, qui manufacture depuis 1960, soit trois générations, des poteries à corde en terre cuite, impressionnantes et magnifiques à contempler.
Ou encore les Tissages Moutet, d’Orthez, « tisseurs et éditeurs de talent depuis 1919 », selon son enseigne, et fameux pour leur linge basque, qui ont été les premiers à utiliser la technique du « jacquard » pour créer des collections colorés et de qualité.
Citons encore la Manufacture pyrénéenne, de Morlaàs, et son tissu des Pyrénées avec lequel elle fabrique vêtements d’intérieur et prêt-à-porter, sous la marque Marboré.
Poursuivons notre périple avec une halte à Larressore, au Makhila Ainciart Bergara, installé là depuis 200 ans.
Et encore plus loin, à Mauléon, aux Ateliers don Quichosse, spécialiste de l’espadrille basque cousue main.
Avec un retour vers Saint-Jean-de-Luz où nous attendent deux artisans : la confiserie Pariès, ses mouchous et ses macarons si prisés des visiteurs (et des locaux), et Laffargue, fils de sellier et Compagnon du Devoir, installé là depuis 1890.
Est-ce fini ? Non, désolé, mais si on énumère, c’est pour vous rendre service, si, si. Car à propos de sellerie, il ne faut pas oublier à Bidart la Sellerie Devoucoux et côté confiserie, les bonbons Verdier, à Serres-Castet.
Et, quitte à citer tout le monde, la Manufacture Alphonse Castex, de Dax, la Gainerie d’Art, de Port de Lanne et le Groupe Voltaire (sellerie hippique), de Bassussary.
Vous ne savez plus où donner de la tête ? Nous non plus, mais c’est bon d’avoir l’embarras du choix quand il s’agit de qualité.
Bonnes visites à tous !
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