Spécialisée dans la fabrication de tôles fortes pour des secteurs aussi stratégiques que l’énergie éolienne, la construction navale ou l’ingénierie mécanique, l’entreprise va investir dans un nouveau bâtiment afin d’augmenter sa capacité de stockage. Une décision logique au regard de la montée en puissance de sa production, qui devrait franchir le cap symbolique du million de tonnes cumulées en 2025.
Secouée par la pandémie et la guerre en Ukraine – ancien fournisseur majeur de brames d’acier –, LDL a su rebondir en diversifiant ses approvisionnements. Aujourd’hui, ses aciers proviennent de pays comme l’Allemagne, la Chine ou le Brésil, et ses produits sont exportés bien au-delà des frontières hexagonales. Dotée d’un laminoir capable de transformer 80 tonnes d’acier à l’heure, l’unité tarnosienne s’appuie sur une technologie de pointe et sur des salariés formés en interne, faute de cursus spécialisés existants.
La qualité et la traçabilité sont des marqueurs forts de l’entreprise, qui mise aussi sur la certification et la sécurité. Si les immenses plaques d’acier continuent de se décharger en silence à l’aide d’aimants portuaires, le directeur Inazio Fachado se félicite également du virage pris par la gouvernance du port, désormais plus ouverte aux projets industriels. Un bon signal pour un site qui entend hisser toujours plus haut son acier et ses ambitions.
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UN MILLION DE TONNESLe Laminoir des Landes va pousser les murs à Tarnos
Installé sur le port de Bayonne depuis 2018, il s’apprête à franchir une nouvelle étape dans son développement.

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