L’énergéticien indépendant du renouvelable et le leader mondial de l'aéronautique veulent identifier ensemble des opportunités commerciales et partager des données technico-économiques afin de développer une unité de production d’électro-carburants d’aviation durable (e-SAF).
Qair (Montpellier), énergéticien fédérateur des différents acteurs de la chaîne de valeur des e-SAF, compte développer un véritable écosystème de carburants durables d’aviation, notamment en Occitanie.
Identifié comme l’une des options les plus prometteuses pour décarboner le secteur aéronautique, l’hydrogène présente l’avantage de pouvoir être utilisé soit directement pour la propulsion et la production d’énergie à bord des avions, soit indirectement pour créer des carburants de synthèse.
« Nous sommes ravis d'avoir ces discussions avec Airbus avec qui nous avons une ambition commune de décarboner l’industrie aéronautique. Pour ce faire, Qair mise sur l’hydrogène renouvelable et le développement d’électrolyseurs sur tout le territoire français, en commençant par la région Occitanie où nous construirons bientôt un projet dédié aux e-SAF et où nous construisons dès aujourd’hui notre première unité de production d’hydrogène renouvelable Hyd’Occ. » déclare Olivier Astruc, directeur Hydrogène France chez Qair.
La Région Occitanie veut s'affirmer comme un acteur majeur dans la transition énergétique, ayant pour ambition de devenir la première région de France à énergie positive. Cet engagement se concrétise à travers un soutien continu aux projets innovants, notamment ceux de Qair tels qu'Eolmed et Hyd'Occ
Le méga site de Lannemezan va s’étaler sur 24 hectares dans la zone industrielle. Qair produira environ 40.000 tonnes d'hydrogène par an et confiera à un opérateur spécialisé le soin de le transformer en 70 000 tonnes d’électro-carburant d’aviation durable.
Le secteur du transport aérien veut réduire d'ici à 2050 ses émissions de CO2 de 50% par rapport à leur niveau de 2005. Pour y parvenir, ses acteurs travaillent sur l’amélioration de la performance des avions et des moteurs, ainsi qu’à une meilleure gestion du trafic aérien. Mais, la moitié des gains espérés doit venir de l'utilisation de carburants d'aviation durables (SAF, sustainable aviation fuels).
De son côté, l'Union européenne a fixé comme objectif que ce SAF représente 6% des carburants pour l’aviation dès 2030, puis 20% en 2035 et 70% en 2050.
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