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Créateurs et Passionnés

Cédric et Nicolas Iung lancent la bouée filtrante

Au Pays Basque, Life Ocean a développé avec l’Estia une solution permettant d’aspirer et de récupérer les macro-déchets flottants. L’association lance une cagnotte…
LIFE OCEAN BOUEE 4
L’argent récolté servira à industrialiser ce concept de bouée filtrante, « Life Ocean Project », et à mettre en œuvre une stratégie de communication.

Alors que 200 kg de déchets seraient déversés chaque seconde dans nos océans, que ceux-ci contiendraient déjà 165 millions tonnes de plastique et qu’ils en recevraient 8 à 12 millions de plus chaque année, toutes les bonnes idées sont les bienvenues pour limiter les dégâts. D’autant que le problème risque de s’aggraver. Un rapport de la Fondation Ellen MacArthur nous annonce que d’ici 2050, le poids du plastique sera supérieur à celui du poisson dans les océans.

Fort heureusement, les initiatives intéressantes commencent à se multiplier, à l’image de la bouée filtrante de l’association Life Ocean. Fondée à Biscarrosse par Cédric et Nicolas Iung, respectivement responsable commercial et sapeur-pompier, cette structure à but non lucratif a déjà développé, avec le précieux concours de l’ESTIA de Bidart, un prototype avancé de cette bouée originale. Dotée d’un instrument de mesure de la qualité de l’eau, cette sorte d’aspirateur aquatique circulaire « permet de collecter les macro-déchets flottants et de traiter les faibles pollutions d’hydrocarbures de surface », et ce avant leur dispersion dans les océans, c’est-à-dire quand ils circulent encore dans les cours d’eau ou les zones portuaires.

Sur la voie de l’industrialisation…

On parle de déchets comme les mégots de cigarettes, les emballages ou les sacs et bouteilles plastiques. Avec ce genre de solution, il ne s’agirait plus que de détecter les principales zones d’accumulation de déchets pour les mailler de bouées.

« L'objectif de ce projet est de capter les 15% de macro-déchets flottants qui prolifèrent et polluent le milieu aquatique de nos littoraux, nos villes et nos campagnes pour les rediriger vers un circuit conventionnel de traitement des déchets », expliquent sobrement les deux créateurs sur la page de leur cagnotte Leetchi, lancée récemment, ajoutant que 90% des fonds récoltés serviront à l’amélioration de leur prototype et à sa généralisation. Car il faudra financer la conception, le développement, l’ingénierie et l’industrialisation d’une solution optimale et viable à plus grande échelle. Ce travail sera réalisé par « un cabinet expert en ingénierie navale ».

Avec les 10% de fonds restants, l’association « mettra en œuvre une stratégie de communication » qui passera par la création d’un site web, la gestion des réseaux sociaux et le « développement de supports de communication innovants adaptés à tous les publics ». Cette stratégie correspond à la seconde ambition de Life Ocean, qui est d’œuvrer en matière pédagogique, toujours dans cette optique plus générale « de participer à la diminution de la dette environnementale, léguée à nos enfants et aux générations futures ».

Pour les amoureux de la nature et de l’océan, voilà sans doute une belle occasion de sacrifier utilement quelques deniers.

Pour apporter votre contribution à la cagnotte - cliquez ici

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