Le leader des avions à turbo-propulsion de moins de 90 places a quasiment triplé le nombre de ses commandes : 113 contre 36 en 2016.
Tous des ATR 72-600 en version passagers, ou cargo pour FedEx. Dans le détail, cela donne : 50 pour les Indiens d’IndiGo (pour 1,3 milliard de dollars), 30 pour FedEx, 20 pour Iran Air, 6 pour les taiwanais de Mandarin Airlines, 2 pour Air Sénégal, 1 pour Air Tahiti, 1 pour Bahamas Air, 1 pour le suédois BRA, et 1 pour Japan Air Commuter.
Qu’on n’aille pas croire qu’ATR s’est fait une spécialité de ne vendre qu’à l’export, puisqu’en France, on trouve 23 de ses appareils chez Hop ! Air France, 11 chez Air Tahiti, 4 chez Air Caraïbe et 4 chez Air Calédonie.
Les marchés porteurs viennent d’être clairement désignés par le Pdg Christian Scherer. Ce sont l’Inde, dont la croissance est impressionnante, et la Chine, dont le besoin en turbopropulseurs est estimé à 300 appareils, une zone encore fermée pour des raisons de certifications. Sans oublier les Etats-Unis, pour lesquels un accord a été signé avec la compagnie Silver Airways pour 15 ATR, pour environ 350 millions de dollars.
Au total, 1.100 avions du groupe volent en ce moment dans le monde ; quant au carnet de commandes, il atteint désormais quelque 240 appareils, soit trois années de production. On souhaite la même situation euphorique à toutes les entreprises de nos territoires !
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