Il est le premier de la fratrie de quatre garçons à rejoindre, à 27 ans, l'hôtel familial que ses parents bigourdans ont ouvert à Lourdes. Ses études de commerce dans une école de Toulouse et ses nombreux voyages à l’étranger, comme étudiant et par curiosité de voir le monde, ont été précieux pour appréhender un métier d’hôtelier pas tout à fait comme les autres.
A Lourdes, les clients sont des personnes souvent de classe moyenne « qui font une démarche de foi, en quête de spiritualité, dans le cadre d’un pèlerinage religieux ou dans l’espoir d’une guérison. Se recueillir, se recentrer » résume-t-il
Leur accueil dans des conditions optimales, tant sur le plan de la facilité d’accès pour ceux qui en ont besoin (label tourisme et handicap) que sur le plan financier est un des objectifs de Patrick Vinuales.
Les collaborateurs qui travaillent dans l’entreprise Vinuales, quelle que soit la catégorie de l’hôtel, ont tous cette exigence de qualité de service pour des clients qui viennent de tous les coins du monde. Car les temps ont changé. Si les Européens représentent encore les plus gros bataillons, c’est maintenant du Brésil, de Corée, du Japon, du Nigéria, des Philippines que ces touristes « spirituels » sont originaires.
Pour Patrick Vinuales (et ses frères qui l’ont rejoint dans l’entreprise), être l’hôte du monde entier dans une ville empreinte de spiritualité qui est une perle du territoire oblige à se renouveler sans cesse. Son métier de base est l’hôtellerie mais l’environnement touristique a mécaniquement des répercussions sur son entreprise.
Il s’intéresse donc et s’associe à toutes les innovations qui peuvent combiner la beauté des univers protégés des Pyrénées et l’attrait de la cité mariale : les circuits à vélo par exemple ou l’arrivée dans les jours qui viennent d’un spectacle musical « inédit et grandiose », Bernadette de Lourdes qui s’installera pendant deux ans dans la ville.
La démarche de PresseLib’ d’être LE media du Pays de l’Adour et de ses habitants, un territoire « qui a une vraie identité, des valeurs de simplicité humaine, le bon vivre et le partage » l’a convaincu de faire partie du Cercle des Aficionados, aux côtés d’une quinzaine de personnalités locales.
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