Ceux d'entre nous qui ont fréquenté les classes de lettre au lycée où l'enseignement du latin et du grec n'était pas encore une option mais bien une obligation, se souviennent sans doute de ces lignes de Racine : « Rome unique objet de mon ressentiment » que, à la vue d'un verre de punch nous prononcions : « Rhum unique objet de mon assentiment ».
Cependant, quelques contrariants, férus d'anglais, faisaient mine de s'intéresser au gin, justifiant leur surnom de gynécologues.
La vodka ne sévissait pas encore si ce n'est le calembour comme la vodka vinaigrette.
Le vieillard maniaque était le surnom de celui, plus âgé, qui s’en tenait à notre eau de vie gasconne.
Mais la Confrérie des Aqueux était là, bien présente, pour promouvoir la consommation (modérée, bien sûr) de l'eau thermale de Castéra Verduzan dont une seule goutte dans un verre d'armagnac était recommandée. Les experts disaient que deux gouttes auraient constitué une dose trop forte.
Cette belle confrérie comptait dans ses rangs : un musicien, le piano aqueux ; un trésorier, l'aqueux raide ; un noble, l'aqueux duc ; et même un religieux, l’aqua sacer. Et aussi un amiral de la flotte.
A votre santé !
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