La Section Paloise, des valeurs puissantes – Patrick Despagnet est depuis toujours imprégné par l’esprit du monde de l’ovalie. Ce dynamique manageur de la plaine de Nay a été joueur puis dirigeant, et il s’inspire en permanence des valeurs du rugby pour booster son groupe d’entreprises qui emploie aujourd’hui une centaine de personnes.
Ce qu’il faut savoir…
« Personnellement, ma vie est profondément marquée par le rugby. J’ai démarré à l’école de rugby de la Section Paloise. Mon père, Jean Joseph, a fait partie de l’équipe qui a remporté le Challenge Yves du Manoir en 1939. J’ai toujours la médaille autour du cou. J’y pense très souvent ».
Patrick Despagnet a joué à l’Union Sportive Coarraze-Nay (USCN) pendant une dizaine d’années. Et en 1995, Michel Rougier lui a demandé de prendre la présidence du club. Une mission qu’il assurera jusqu’en 2006.
« J’ai joué contre la Section, et il y a toujours eu un grand respect pour ce club tel qu’il était et tel qu’il est devenu. En tant que dirigeant de club, j’avais d’excellentes relations avec Pierrot Labourdette, président de la Section à cette époque, qui incarnait magnifiquement les valeurs du rugby. On était très proches et on a toujours su calmer les frictions et les rivalités inévitables pour faire passer d’abord l’intérêt des deux clubs et du rugby béarnais » souligne Patrick Despagnet.
Ce dirigeant de la plaine de Nay n’hésite pas à faire le parallèle entre le monde de l’entreprise et celui du rugby. « Il faut avoir un projet concret et jouer collectif, surtout en période de crise. Pendant ces temps difficiles pour tout le monde, on ne peut réussir qu’avec l’implication de chacun. Seul on ne peut rien. Sur le terrain, les avants et les trois-quarts doivent suivre le même fil conducteur pour avancer. Il en est de même pour les différents acteurs de l’entreprise ».
Patrick Despagnet a apprécié le discours des dirigeants palois ambitieux et le rôle de fédérateur qu’a joué Simon Mannix, permettant « d’obtenir des résultats avec une régularité qui manquait jusque là ». Il est aussi convaincu de la nécessité de s’appuyer sur le poids de l’histoire et de la culture, du club comme de l’entreprise avec des valeurs locales.
« Dans l’entreprise, j’essaye de proposer tout le temps de nouveaux projets et de nouveaux développements pour garder tout le monde mobilisé vers un avenir ambitieux. Il est également important de donner une vision, du sens, pour que chacun puisse se situer dans ces projets ».
Toujours dans sa comparaison avec le rugby, Patrick Despagnet met en avant la solidarité indispensable. « Dans notre groupe, nous faisons en sorte que les uns deviennent les ambassadeurs des autres. On peut ainsi créer des dynamiques qui permettent à chaque activité de profiter des succès de leurs collègues ».
Le rugby est une seconde nature dans ce groupe béarnais. Ainsi, les deux bras droits de Patrick Despagnet sont fortement impliqués dans le rugby : Patrick Lachampre est devenu président du club de Coarraze-Nay, tandis que Jean Marc Esturonne préside la commission d’organisation du Challenge international Robert-Cancé.
« Nous avons également des anciens joueurs et des joueurs actuels dans nos effectifs. Jouer ou avoir joué au rugby est une qualité, qui apporte un a priori favorable. Le rugby est un sport qui pose un bon cadre » conclut Patrick Despagnet.
Photos souvenirs, avec Jean-Joseph Despagnet
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