Abonnez-vous
Publié le

DRT nourrit son énergie à la cogénération

A Vielle-Saint-Girons, le groupe landais investit dans la valorisation de la biomasse et dans une bio raffinerie de Tall-Oil
drt centrale

Il y a des entreprise industrielles dont on ne parle jamais, il est vrai que la plupart du temps, leurs préoccupations ne sont guère folichonnes, mais qui constituent des fleurons de notre vie économique.

Ainsi DRT, l’un des leaders mondiaux de la valorisation de la colophane et l’essence de térébenthine extraite de la résine de pin, qui vient d’inaugurer sa centrale de cogénération au bois des Landes à Vielle-Saint-Girons.

Ce qu’il faut savoir…

drt4Ils s’étaient mis en quatre, pour répondre à l’appel d’offres lancé par le gouvernement en 2011 : autour de DRT, on retrouvait déjà Cofely (GDF Suez, rebaptisé Engie), Solarezo (présent dans les nouvelles énergies comme solaire photovoltaïque et biomasse) et la Caisse des Dépôts.

Cette alliance permettant de financer, de construire et d’exploiter, pour une durée de vingt ans, une centrale de cogénération capable de valoriser la biomasse locale et de fabriquer de l’énergie renouvelable. Le projet Vielle-Saint-Girons est né.

DRT USINEEt désormais il est réalisé. Il vient même d’être inauguré, chacun louant la démarche éco-responsable, puisque cette nouvelle centrale de cogénération va permettre de substituer totalement l’énergie fossile consommée par le site de Vielle-Saint-Girons, et d’éviter plus de 400.000 tonnes de CO2 sur les vingt ans d’exploitation, soit l’équivalent de 8.000 véhicules.

En chiffres, cela donne un investissement de 55 millions de l’entreprise dans le département des Landes, 50 emplois directs ou indirects créés, 150.000 tonnes par an de biomasse valorisées, une production de 97 GWh d’électricité et 214 GWh de vapeur sans carbone fossile et plus de 60% d’efficacité énergétique, contre 35% pour une centrale électrique classique.

DRT VISUELEn parallèle, DRT vient de lancer à Vielle-Saint-Girons une nouvelle bio raffinerie de Tall-Oil, (un co-produit issu de la fabrication de pâte à papier) d’une capacité de 100.000 tonnes, afin de répondre aux besoins futurs des industries des adhésifs, des revêtements et du marquage routier, des caoutchoucs synthétiques, ainsi que… du chewing-gum.

Il s’en passe, des choses, à Vielle-Saint-Girons !

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi