C’est la fête de l’agriculture, elle tient salon à Paris et expose ses plus belles réalisations.
Combien sont grands ses talents, combien est beau son savoir-faire ! Ils suscitent l’admiration du monde entier. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs vont se presser porte de Versailles cette semaine. Un signe fort.
Nos agriculteurs peuvent être fiers de leurs veaux, vaches, cochons, couvées... La génétique de nos troupeaux s’exporte dans le monde entier.
Nos céréaliers sont champions toute catégorie en matière de rendements.
Notre agriculture peut s’enorgueillir, accompagnée des prouesses de l’agroalimentaire, elle fait de la France la deuxième puissance agricole européenne, battue depuis peu, par l’Allemagne favorisée par son pragmatisme.
Mais voilà, tout ce qui brille n’est pas or.
Nos agriculteurs vont mal, moralement. Ils ne supportent plus d’être accusés en permanence de polluer, pire d’empoisonner, ni d’être traqués par la paperasserie et les contrôleurs qui vont avec.
Nos agriculteurs ne gagnent pas leur vie, même en travaillant jusqu’à plus d’heure.
Celà peut il changer ? Celà doit changer. La France ne peut se passer de son agriculture, car elle est source d’économie et source de garantie, en qualité comme en quantité, de notre alimentation.
Personne n’en parle, mais elle est aussi source d’entretien de la nature. Vous avez vu ou ça brûle l’été ? Là où toute trace agropastorale a disparu.
Des jeunes y croient encore, ils sont 150 en moyenne à s’installer chaque année chez nous.
Ce signe favorable doit faire réfléchir nos décideurs, la balle est dans leur camp.
« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ! »
JPM
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