Fin juin, seulement 600 saumons de l'Atlantique sont arrivés sur les frayères (zones de reproduction et de ponte dans les cours d'eau en amont). La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) a alerté sur une « évolution très défavorable, comparable aux plus mauvaises années observées, en 2018 et 2023 ».
Il a été constaté une faible survie des saumons issus des reproductions de l’année 2022 qui laisse présager un risque d’observer durant l’été 2024 des effectifs de saumons réduits.
La Fédération de la pêche des Pyrénées-Atlantiques chiffre a estimé une diminution de moitié du passage de saumons sur le gave d’Oloron (300 contre 600 l’année dernière), alors que pour assurer leur sauvegarde, il faudrait enregistrer 1.200 femelles sur les frayères. Le même problème est constaté en mer. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, du réchauffement climatique à la pollution des eaux, en passant par la pêche intensive.
On devrait se diriger vers la mise en place d’un TAC (toutes autorisations de captures », avec une limitation du nombre de saumons pouvant être pêchés.
Parallèlement, il est prévu de renforcer les différents dispositifs engagés pour préserver l’espèce et ses milieux de vie et pour restaurer ses effectifs : amélioration de la continuité écologique, protection des frayères, amélioration de la qualité des eaux et réintroduction par alevinage.
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