Ce n’est pas parce que Ikéa va ouvrir bientôt ses portes que l’on est forcé d’acheter du contemporain. Et si vous êtes un adepte du cossu, du solide, de l’ancien, de l’antiquité, quoi, filez à la Halle d’Iraty où jusqu’à lundi soir se tient le Salon des antiquaires animé par une soixantaine d’exposants ; de quoi trouver votre bonheur et meubler votre appartement du sol au plafond. Quoique meubler le plafond… Oups !
Ce qu’il faut savoir…
Des antiquités, certes, mais pas que, car ses organisateurs y ont fait entrer dès 2003 l’art contemporain et en 2007 le Design 50’s–70’s.
Ce qui n’a guère désorienté les visiteurs, puisque 87% d’entre eux ont exprimé être favorables au mélange des genres sur le salon.
D’ailleurs, on y trouvera un salon Art contemporain, qualifié d’art « en train de se faire », qui s’inscrit à la suite de l’art moderne. Pour le design des années 50, vous jetterez un œil sur les premières chaises en plastique moulé par injection, pour celui des années 70, sur les formes géométriques arrondies, kaléidoscopiques, très « funky » et psychédéliques, aux couleurs toniques et acidulées. Mobiliers, objets, luminaires, ensemble flashy, vous allez être sinon éblouis, du moins étonnés.
En parallèle, vous aurez le plaisir de voyager dans le temps en redécouvrant Biarritz à travers les photos de Georges Ancely, remontant au début du siècle dernier, ainsi qu’une expos d’affiches anciennes de Jean-Loup Fricker et une autre de Pierre-Bernard Gascogne, collectionneur de tableaux, de lithographie et de photos de surf art. Car antiquaire ne signifie pas forcément être un vieux barbon encroûté.
Déambuler dans ce décor de rêve, de 10 à 19h vous coûtera 6 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) et vous pouvez même y traîner Médor, puisque les chiens en laisse y sont acceptés. Tout comme vous, il sera ravi.
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