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Une Maison pour les filières du vin et de l'armagnac

Elle réunira tous les acteurs, de la vigne, du vin et de l’armagnac à Eauze pour apporter des services aux professionnels mais aussi de l’information œnotouristique…
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Provisoirement baptisée Maison du vignoble Gascogne-Armagnac, elle est en chantier depuis le début de l’année et doit être terminée à l’été 2022. Le site est au bord de la route Nogaro-Eauze, au lieu-dit Estère.

Pour Patrick Farbos et Olivier Goujon, respectivement président et directeur du Bureau national interprofessionnel de l’Armagnac (BNIA), le premier objectif est d’offrir aux professionnels un lieu qui leur soit dédié, où ils trouvent réunis tous les services dont ils ont besoin, comme le montage de dossiers de restructuration etc.

L’enjeu est aussi de rapprocher les cinq filières pour leur permettre plus de contacts productifs ; en particulier l’Armagnac, les Côtes de Gascogne et le Floc, mais aussi le Madiran, le Saint-Mont et le Pacherenc ; on y trouvera le BNIA, l’Agence de restructuration du vignoble gersois, les vignerons indépendant, les coopératives etc.

Enfin cette Maison permettra d’offrir un espace dédié à l’accueil et à la communication, pour que cavistes, journalistes et touristes puissent être orientés vers les producteurs et disposent d’une carte des différents chais (il n’y aura pas de vente sur le site) ; un programme annuel d’animations sera établi et communiqué à tous les offices de tourisme.

Ce projet a un coût estimé de 2,4 millions d’euros. Les principaux financeurs sont l’État, la Région Occitanie, le Conseil départemental, le Pays d’Armagnac, la ville d’Eauze, dans des proportions encore mal définies.

Ce projet est né il y a une vingtaine d’années. Alain Faget, alors maire de Saint-Martin-d’Armagnac et président de la Communauté de communes du Bas-Armagnac, avait tenté, sans succès, de le faire aboutir, avec une implantation à Nogaro. Interrogé sur le renouveau de ce projet ancien, il l’applaudit. Il voit l’intérêt de concrétiser ce projet dans la région de l’Armagnac, parce que la majorité des touristes aborde le Gers par l’ouest.

Le nouveau projet est en partie différent de l’ancien du fait que ce dernier voulait faire de ce lieu, outre la maison du vignoble, une vitrine de la grande région Armagnac Gascogne avec une présentation humaine, sociale et économique de celle-ci. Il estime que le nouveau projet est le bienvenu pour tous les organismes du vin, car ils ont tous des besoins communs en viticulture.

Article réalisé en collaboration avec le Journal du Gers et Roland Houdaille

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