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AU REBONDMont-de-Marsan et Bayonne si différents

Dimanche, on savourera une finale 100 % Adour avec les deux équipes ayant dominé la saison de Pro D2. L’une d’elles, ou les deux, rejoindra Pau dans l’élite du rugby français.
AU REBOND – Mont-de-Marsan et Bayonne si différents

Montpellier sera tout en Jaune & Noir et en Ciel & Blanc, avec des milliers de supporters prêts à tout pour accompagner leurs joueurs dans cette marche vers le sommet. Deux équipes et deux parcours bien différents…

Le Stade Montois, avec seulement 8 millions d’euros de budget, très loin des 15 millions de l’Aviron Bayonnais, a été la révélation de la saison. Leader incontestable, invaincu à domicile, il a fait éclore des talents, dont le jeune N°9, Léo Coly, que Montpellier a arraché de haute lutte pour la saison prochaine. Aux portes de la relégation chez les amateurs, il y a quelques mois, le Club s’est métamorphosé et structuré.

De son côté, l’Aviron Bayonnais a su digérer la lourde déconvenue contre le rival de toujours, le Biarritz Olympique, au terme d’un barrage aussi épique qu’improbable. D’entrée, il s’est donné les moyens de remonter immédiatement en Top 14, avec un effectif de poids le positionnant en grand favori pour le titre. Le Club a aussi lancé un chantier ambitieux, avec la modernisation du stade et son projet de campus.

Si au moins l’un des deux clubs rejoindra la Section Paloise dans l’élite (le vainqueur de la finale), l’autre pourrait bien l’imiter après un barrage à domicile contre le 13ème du Top 14.

En cas de montée, Bayonne vise un budget de 22 millions d’euros pour tenter de se maintenir et a déjà fait appel à quelques joueurs expérimentés comme Machenaud (Racing) et Lopez (le Souletin de Clermont). Le staff sera complètement renouvelé avec le départ de Yannick Bru.

Pour Mont-de-Marsan, pas question de s’emballer en cas de succès. Le budget de la prochaine saison ne devrait pas dépasser 10 millions d’euros, ce qui en fera le Petit Poucet du Top 14 (le BO était à 12 millions cette année et Perpignan à 16). Les Landais joueront la continuité et ne chercheront pas de stars pour doper leur effectif : ils assument la perspective de redescendre en Pro D2 la saison prochaine. Moralité : on est bien plus raisonnable au rugby qu’au foot !

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