Une figure du tourisme biarrot va nous quitter : Olivier Lépine, le directeur général de l’établissement public, qui passe la main cette semaine après une prestation remarquable d’une petite vingtaine d’années et un grand souvenir : le G20, le sommet des chefs d’État en 2000. Une date qui allait marquer la capitale basque.
Ce qu’il faut savoir…
Pourtant, comme bon nombre de Biarrots, Olivier nous vient d’ailleurs : de Lyon, où Didier Borotra est allé le chercher en 1996 pour dynamiser le tourisme de la ville.
Il faut dire qu’elle en avait besoin : les hôtels tournaient cinq mois par an avec un taux d’occupation de 55% (aujourd’hui +30% avec un taux de 60% sur l’année).
Presque vingt ans déjà ! Durant lesquels il a remarquablement changé l’allure touristique de Biarritz, avec l’implantation du Radisson au carrefour Hélianthe, le Bellevue transformé en centre de congrès et la venue en 1999 de la pestiférée Ryanair, qui a apporté un bol d’air frais, en même temps que des touristes et leur portefeuille, vers Biarritz, la belle endormie.
On peut aussi mettre à son crédit le développement des congrès, des spectacles culturels à la Gare du Midi, la rénovation des hôtels, celle du Muée de la mer et l’édification de la Cité de l’Océan et de la Halle Iraty.
Tout cela n’aurait pu se faire sans l’accord d’Olivier, qui avait manifestement une vista d’avance, pour le plus grand bonheur des touristes et des commerçants de la ville. Et la « marque » Biarritz décernée par le gouvernement en juillet de l’an dernier à vingt villes seulement, tout comme le label « Atout France », permettant de promouvoir la destination à l’étranger récompensent de la plus belle façon le travail qu’il a accompli.
C’est son bras droit de l’Epic Biarritz Tourisme, Eric Marchais qui va assurer la relève. Un homme du sérail, puisqu’il est en place depuis 1996 et qui connaît les dossiers. Deux sont en voie d’achèvement : « Destination golf » englobant l’ensemble du littoral et « Destination surf ». On lui souhaite la même réussite qu’Olivier !
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