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AUTOUR DU TENNISJean-Louis Etienne présente Polar Pod à Pau

L’explorateur tiendra une conférence sur sa nouvelle expédition scientifique, en marge du Teréga Open au Palais des Sports de Pau, le 23 février à 17h30.
AUTOUR DU TENNIS - Jean-Louis Etienne présente Polar Pod à Pau
Jean-Louis Etienne a débuté par une formation de tourneur-fraiseur avant de faire sa médecine. Après un internat en chirurgie, une spécialité de nutrition et de biologie du sport, il a mis ses compétences au service d’un rêve : explorer et arpenter le monde.

Dès lors, il a multiplié les traversées de l’océan Atlantique et les expéditions en Himalaya, en Patagonie ou encore au Groënland. Infatigable défenseur de la planète, Jean-Louis Etienne a mené plusieurs expéditions à vocation pédagogique et scientifique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu’elles jouent sur la vie et le climat de la Terre.
 
Sa prochaine expédition sera une mission de trois ans autour de l’Antarctique à bord du Polar Pod, une station océanographique internationale, pour l’étude du courant circumpolaire antarctique, un acteur majeur du climat de la Terre et une immense réserve de biodiversité marine encore méconnue.
 
Pour explorer cet océan encore méconnu, le bureau d’ingénierie navale SHIP ST de Lorient a conçu le Polar Pod (avec l’expertise de l’entreprise béarnaise 3C Metal – Lire notre article : 3C Metal, une aventure hors du commun dans l’océan austral.
 
Entrainé par le courant circumpolaire, tel un satellite autour de l’Antarctique, le Polar Pod va permettre aux chercheurs de mesurer en continu les échanges entre l’atmosphère et l’océan, notamment la capacité d'absorption du CO2 de l'océan austral qui est le principal puits de carbone océanique de la planète. Ils auront également la charge de dresser un inventaire de la biodiversité marine par acoustique, du krill jusqu’aux baleines, et de réaliser un bilan de la pollution de cet océan si éloigné des activités industrielles et des zones de navigation.
 
« Ce projet vise à améliorer la connaissance de l'océan austral et de ses interactions avec l'atmosphère. Dans cette zone encore mal connue de la planète, cette plate-forme originale permettra d'acquérir des informations scientifiques précieuses qui complèteront et enrichiront le panel des données spatiales et des données in situ traditionnelles », explique François Houllier, président-directeur général de l’Ifremer.

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