En cause, une procédure de labellisation en Indication géographique (IG) engagée par deux entreprises béarnaises – Laulhère à Oloron et la Manufacture de bérets à Orthez – sans associer l’unique fabricant bayonnais.
Jugeant cette démarche partielle et non représentative, le Béret Français a déposé un recours gracieux auprès de l’INPI. Il a obtenu gain de cause : le cahier des charges devra être réécrit. Une décision que Rodolphe Grosset salue comme « juste et cohérente », assurant que les bérets produits à Bayonne peuvent bien revendiquer l’appellation « basque ».
Face à la polémique, Sara Goupy, à la tête de la Manufacture d’Orthez, se dit lassée de cette opposition stérile. Elle insiste sur la volonté de défendre un savoir-faire, et non d'en tirer un avantage commercial.
Désormais, le temps est au dialogue. Le Béret Français a accepté de rejoindre le syndicat porteur du projet afin de co-construire une IG plus inclusive. L’objectif affiché : unir les forces des trois derniers fabricants français pour défendre l’authenticité du béret contre la concurrence étrangère. Une alliance cousue main pour pérenniser un emblème du patrimoine local.
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BÉRETSHache de guerre (enfin) enterrée entre Basques et Béarnais
La querelle entre fabricants du couvre-chef local se calme. Rodolphe Grosset, dirigeant du Béret Français basé à Bayonne, l’assure : « le béret de guerre est enterré ».

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