N’importe quoi, chère Madame Presse Lib’, tu n’as vraiment aucune conscience des prix ! Taratata, comme disait Scarlett, tout cela est vrai et vérifié, pour peu qu’on se rende sur le site bordelais Loisirs Enchères, qui propose les invendus des tour operators ou des professionnels du tourisme à prix cassé, suivant le principe des enchères, au mieux offrant.
Une formule qui a été initiée il y a fort longtemps par Nouvelles Frontières (qui l’a arrêtée en 2007) et fonctionne à fond en Hollande, lancée par le pionnier Vakantie Veilingen, qui a inspiré les fondateurs bordelais, Thomas Boisserie (qui vient de quitter l’entreprise) et Guido Braak.
Quoique le nom de Loisirs Enchères vous soit peut-être familier : l’été dernier, sur M6, l’émission « Capital » lui avait consacré un sujet, ce qui l’avait fait consulter par 1,4 million de visiteurs, et télécharger 100.000 fois.
Aujourd’hui, et sans doute grâce à ce coup de pouce télévisuel, elle compte 500.000 utilisateurs qui s’arrachent les 700 offres quotidiennes. Les enchères durent entre un quart d’heure et une semaine, et l’entreprise se rémunère sous la forme de « frais de dossier », allant de 5 à 50 euros.
Les fournisseurs démarchés se voient proposer un test, sur quelques enchères, histoire de constater si l’offre et la demande concordent. Ce qui semble être le cas, puisque 90% signent ensuite un accord de partenariat.
Financièrement, c’est le ciel bleu, ou presque, puisqu’après avoir levé 800.000 euros en 2015, elle vient d’en annoncer une seconde, cette fois de 1,2 million, qui lui permettra de lancer une campagne de pub d’envergure. Avec un objectif : faire partie du top 10 des agences de voyage d’ici trois ans. Elle en prend le chemin…
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