À première vue, la carte C2A ne se différencie pas beaucoup d'une carte bancaire type Mastercard classique. Et d'ailleurs, c'est justement le réseau de paiement utilisé. Mais son utilisation, elle, est bien différente et facilite grandement la vie des sociétés de transports, des routiers eux-mêmes et de toutes les personnes obligées de sillonner les routes de France ou d'Europe.
Cette carte de paiement sert à la fois pour le carburant, les hôtels, et les dépenses diverses d'entretien, de parking, de péage, d'amendes ou de taxes. 13 pays européens s'en sont déjà équipés, et l'entreprise écoule la bagatelle de 250 cartes par semaine entre France et Europe.
Ce qu’il faut savoir…
Cela dit, c'est compréhensible. On se souvient, il y a encore peu de temps, du casse-tête pour les entreprises qui devaient gérer un nombre incalculable de cartes, de ces routiers contraints de s'arrêter dans telle station-service et pas une autre, parce que le contrat de carburant de leur entreprise était attachée à celle-ci, qui n'était pas forcément la moins chère.
Mais si le système est aujourd'hui largement amélioré, et promet de l'être encore davantage par la C2A flex, la carte multiservices qui sait gérer toutes les dépenses professionnelle, notre cocorico a l'accent du Sud-Ouest, et plus exactement du Pays basque.
Car ce petit bijou est créé à Bidart, dans la PME éponyme C2A gérée par Lionel Charrut. Une société dynamique qui n'aurait pas pu s'implanter en province sans les évolutions de l'informatique qui n'obligent plus à être concentrés en région parisienne pour réussir.
Apparemment, un bonheur partagé par les 12 employés permanents qui apprécient la qualité de vie sur la Côte basque. Tant mieux, car le talent des informaticiens et des logiciels créés font aujourd'hui la réussite du projet.
Ils ont bien mérité leur Patxaran (avec modération, oui !) à la sortie des plages, mais seulement après le boulot...
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