Petite escale bayonnaise pour Bénédicte Pellerin, directrice régionale d'Air France-KLM, et invitation à la CCI afin de rencontrer les chefs d'entreprise du Pays basque. Avec un petit cadeau dans sa valise, la promesse de rouvrir la ligne Air France entre Biarritz et Roissy-Charles de Gaulle (CDG) à horizon 2015. Car jusqu'à présent, la ligne est seulement assurée par la compagnie Easy Jet.
De son côté, la CCI n'était pas venue les mains vides, porteuse d'une étude basée sur 354 réponses et qui indiquait que le potentiel découlant de cette réouverture pouvait englober 218.354 déplacements, dont 70,2% concerneraient les entreprises rabattues actuellement sur Easy Jet, et 19,5% un surplus suscité directement par la réouverture Air-France-KLM.
Bénédicte Pellerin n'a pas caché son engagement sur le sujet : "Nous mesurons l'importance de la desserte existante entre Biarritz et Orly, mais aussi celle d'une possible ligne Biarritz-Charles de Gaulle. La direction régionale d'Air France-KLM a relancé l'étude concernant Roissy.[...] Le patron du groupe a validé cette démarche."
Pas d'optimisme débordant pour autant, car la situation du groupe demeure soumise à certaines limites budgétaires et conjecturelles, et si la ligne devait rouvrir, on peut légitimement penser qu'elle serait assurée par Hop!, la petite filiale Air-France, pas low-cost revendiqué mais à tarifs nettement plus accessibles.
Avec des liaisons plus nombreuses, de 6 à 7 par jour, et la possibilité de vols à 49 euros pour 30% des clients (en fonction de la date de réservation), sans oublier le "go show" qui permet aux entreprises de bénéficier d'une place de dernière minute sur un avion alors que la réservation initiale était pour un autre vol. Alors, ça fait Hop!, ou ça fait pas Hop! ?
Envol à suivre...
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