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ÇÀ TOUSSE !Des cas de coqueluche de plus en plus nombreux

En 2023, aucun cluster n'a été déclaré en Nouvelle-Aquitaine, mais depuis le mois de janvier, 51 ont été signalés au Point focal régional de l'ARS.
ÇÀ TOUSSE ! - Des cas de coqueluches de plus en plus nombreux

Bien que la coqueluche ne soit pas une maladie à déclaration obligatoire, il est important de rester très vigilant du fait de sa recrudescence en France et en Nouvelle-Aquitaine.
 
La circulation de la coqueluche, qui se transmet par la toux, est en forte augmentation depuis plusieurs mois en France hexagonale ainsi qu'en Nouvelle-Aquitaine, y compris chez les personnes à jour de leur vaccination. Des formes graves peuvent être développées chez les personnes non vaccinées : nouveaux-nés, femmes enceintes, personnes immunodéprimées...
 
Pour éviter les formes graves et les hospitalisations, la vaccination est le seul moyen de protection. Pour rappel, elle est obligatoire chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018, avec un schéma vaccinal à trois doses à l'âge de 2, 4 et 11 mois, puis un rappel aux différents âges de la vie.
 
En termes de prévention, il est prioritaire de respecter les mesures barrières et notamment le port du masque pour les personnes qui toussent. Toute personne malade ou en contact d’une personne qui souffre de coqueluche doit informer le plus rapidement possible son entourage familial, social et professionnel (via la médecine du travail ou la médecine scolaire), afin que ces personnes consultent rapidement leur médecin traitant pour une mise à jour de leur vaccination et, si nécessaire, la prescription d'un traitement antibiotique. Si la toux apparait dans les 21 jours qui suivent le dernier contact avec la personne malade, elles ne doivent pas fréquenter d'espaces collectifs, dans l'attente de la confirmation biologique du diagnostic.
 
En cas de toux persistante plus de sept jours, l’ARS assure qu’il est important de consulter un médecin. Une confirmation biologique sera réalisée par test PCR sur écouvillonnage nasopharyngé. Les cas suspects de coqueluche ne doivent pas fréquenter de collectivités (crèches, écoles, bureaux et lieux publics divers) pour éviter le risque de contamination. Un traitement antibiotique est prescrit par le médecin à la personne malade et aux personnes de son entourage proche, non vaccinées ou mal vaccinées.
 
Les cas confirmés ne doivent pas fréquenter de collectivité. Le retour en collectivité n'est possible qu'après 3 à 5 jours de traitement, en fonction de l'antibiotique utilisé. Une confirmation biologique devra être demandée pour les personnes symptomatiques et qui font partie de l'entourage du cas de coqueluche.

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