« Dans la lignée de mon père et de mon grand-père, je cultive avec la même volonté ces 6 hectares de blanc surplombant Baigorri. Rare parcelle de Petit Courbu, bénéficiant du soleil couchant et de sols profonds, elle offre finesse et équilibre à nos vins blancs », raconte le jeune homme de 27 ans.
J’ai réussi à acquérir ce savoir-faire en France et à l’étranger…
On vous entend d’ici : « pardi que oui qu’il allait reprendre ! » Pourtant, figurez-vous que ce n’était pas, de son propre aveu, une volonté de sa part, « bien au contraire ». « Je voulais prendre une autre direction, en m’éloignant du travail de la vigne pour plutôt apprendre à commercialiser le vin. » Ce qu’il fit en faisant une licence de commercialisation du vin en alternance chez un négociant de la région bordelaise. Mais alors qu’il se confronte à des lacunes techniques, il comprend qu’il doit apprendre d’abord à vinifier le vin. « J’ai réussi à acquérir ce savoir-faire en France et à l’étranger : dans le Madiran, bordelais, en Italie, au Chili, en Nouvelle-Zélande et deux fois en Australie. »
…Un challenge important…
Aujourd’hui, un autre projet l’anime : celui d’exploiter six hectares de vigne en agriculture biologique Irouléguy blanc. « C’est un challenge important quand on sait que l’on ne compte aujourd’hui à la Cave que 30 hectares de blanc en Irouléguy et, qui plus est, seulement 1 hectare de Petit Courbu en agriculture biologique ! »
Mais on sait déjà que Ximun n’est pas homme à renoncer facilement, et on veut bien prendre le pari que ce défi aussi sera réussi. Tiens, trinquons à l’avance, mais avec de l’Irouléguy, pardi !
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