Le communiqué du groupe Siemens avait l'air banal, mais l'annonce qu'il contenait était loin de l'être pour la ville rose, nous avons nommé Toulouse : « Par son attractivité, son dynamisme et son orientation vers les nouvelles technologies, la Métropole de Toulouse s'est imposée comme le meilleur choix pour le regroupement des activités de métros automatiques Val du Groupe Siemens ».
Ce qu’il faut savoir…
Une très, très bonne nouvelle pour le quartier de Basso-Cambo et ses larges alentours, puisqu'un bâtiment de 10.000 mètres carrés y est déjà en cours d'aménagement, que les premières équipes Siemens y sont sur place et qu'il est prévu qu'au printemps 2016, une centaine de personnes travailleront sur place. Il va y avoir du recrutement dans l'air !
Mais au fait, le Val, c'est quoi ? Mais si, vous savez bien, ce métro sur pneus, 100% automatique, qui circule sous différentes versions à Lille, à Rennes et à Toulouse (of course !) mais aussi dans les deux aéroports parisiens de Charles de Gaulle et Orly. A l'étranger, le Val équipe aussi les villes de Turin en Italie, de Taipeh à Taiwan, de Uijeongbu (alors, ç'est où ? Facile, en Corée du Sud), ainsi que l'aéroport de Chicago O'Hare aux Etats-Unis.
A Toulouse, on n'en finit pas de se féliciter de cette annonce, qu'il s'agisse du maire de la ville, Jean-Luc Moudenc, du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, ou de Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, c'est l'unanimité de réactions heureuses.
Et personne n'ignore les retombées importantes que cette décision aura pour l'emploi régional. Il y a vraiment des fois où les slogans sont bien trouvés : Toulouse bouge ! Ca, c'est ben vrai ma bonne dame...
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire