En voilà une idée qu’elle est bonne, comme aurait dit feu le bon Coluche : relancer le disque, le microsillon, cette vieillerie que grand papa protégeait comme le lait sur le feu. Un clin d’œil au passé ? Certainement pas, car après des années d’errements, entre cd, laser, blue ray, téléchargement, MP3, vente en ligne et tutti quanti, on en revient aux bons vieux fondamentaux : rien ne vaut un satané vinyle des familles, que l’on peut toucher, soigner, ranger.
Et aimer, même s’il gratte et prend de la place. Et en ce samedi, le disque sera à la fête toute la journée, avec le Disquaire Day, qui célèbre dans le monde entier sa cinquième édition.
Ce qu’il faut savoir…
En fait, il ne s’agit pas moins que du plus grand événement consacré à la musique enregistrée, et le seul à rassembler l’ensemble des acteurs de la filière musicale. À cette occasion, vous pourrez trouver, sur 90 villes de l’Hexagone, des rééditions, des centaines de disques inédits et des éditions limitées chez plus de 200 disquaires indépendants.
Ainsi le groupe Placebo a-t-il fait presser un disque spécial pour l’occasion, tout comme Louis Aguilar, Herbie Hancock, la révélation Christine and the Queens ou Air, dont la galette a été colorée.
Et bien d’autres groupes et chanteurs, qu’il serait fastidieux de citer ici, mais qui prouve l’attachement des artistes pour ce format bien moins suranné qu’on ne le croit.
Ce sont près de 360 vinyles à tirage limité qui vont être proposés à votre curiosité, et à votre portefeuille.
Une affaire de vieux ringards ? Pas vraiment, puisque des enquêtes ont révélé que 70 % des acheteurs de vinyles ont entre 18 et 35 ans, comme quoi rien n’est encore perdu dans ce bas monde.
Ne vous reste plus qu’à trouver l’adresse du disquaire le plus proche de chez vous, ce qui ne sera pas une promenade de santé tant ils ont disparu les uns après les autres. Mais ceux qui ont résisté méritent votre visite, au moins le temps d’une journée.
Pourquoi pas ce samedi, pour le Disquaire Day ?
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