Derrière le sigle GZK se cache un créateur, Olivier Gradzik. Un artiste, un vrai, qui se définit comme ébéniste, ébéniste désigner et marqueteur. Un artisan discret, qui vient de passer de l’ombre à la lumière en participant au concours Osez 2016.
Et sur les 71 participants présentant 104 réalisations, il fait partie des treize finalistes. Et qui sait, comme le dit si bien Denis Brogniart, bientôt il n’en restera qu’un ! Et si c’était lui ?
Secret, le bonhomme. Aucune photo de lui sur son site ou sur sa page Facebook, à croire – et c’est sûrement ça – que son œuvre est plus importante que sa bouille. En feuilletant son book, on remarque qu’il a créé des gammes, telle l’Ekum, un lampadaire en série limitée et en base de bambou massif, ou ces lampes intitulées « deck 1 », au design inhabituel, donc surprenant. Même observation pour la « footstool », une table basse massive dont le dessus évoque un lego. Ou ces lampadaires penchés, en essence iroko et piètement en acier trempé.
Toutes des créations originales, très originales même, réalisées en un seul exemplaire, ce qui en fait toute leur valeur, signées, numérotées, et pourvues d’un certificat d’authenticité. De quoi attirer l’attention du jury du trophée Osez 2016, émanation de l’Unama, l’Union nationale de l’artisanat des métiers de l’ameublement et de la décoration, qui mène cette année sa seconde édition. Un coup d’œil sur le site de l’organisation démontre s’il en était besoin la qualité des œuvres des intervenants.
Etre sélectionné comme l’un des meilleurs artisans du pays constitue déjà une sacrée récompense. A Olivier désormais de se faire connaître (avec un vrai site Internet et un Facebook un peu moins austère).
Pour les personnes intéressées, il niche à Capbreton, au 6 rue Laborde. Une bonne adresse à retenir. Et que nos lecteurs de la Côte n’hésitent pas à se rendre à Guéthary, du 2 au 4 décembre prochain : son fameux lampadaire Ekum sera exposé au musée. Déjà ?
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