19ème édition pour le Festival cinéma Télérama devenu, au fil du temps, un événement prisé et incontournable des cinéphiles. Il a lieu jusqu'au 26 janvier, et propose en tout 16 films, programmés dans plus de 300 salles d'Art et d'essais de tout l'hexagone, au prix de 3,50 euros la place (grâce au Pass dans les Télérama des 13 et 20 janvier).
Dans les Pays de l’Adour, seuls quatre cinémas ont été sélectionnés pour participer au Festival : le Parvis Méridien de Tarbes-Ibos, Ciné 32 à Auch, le Pixel, à Orthez, et le Cinéma Les Variétés à Hendaye. Ce dernier est choisi pour la première fois, et l'on n'y cache pas sa joie.
Ce qu’il faut savoir…
Sur les 16 films proposés par la sélection, à Hendaye, on a choisi notamment 7 :
Taxi Téhéran, de Jafar Panahi. Interdit de tourner, de sortir de chez lui : en s'improvisant chauffeur de taxi dans les rues de Téhéran, avec une petite caméra à son bord, l'Iranien Jafar Panahi brave la loi des mollahs et réussit un beau film à la fois sociologique et introspectif.
Back Home, de Joachim Trier. Alors que se prépare une exposition consacrée à la célèbre photographe Isabelle Reed trois ans après sa mort accidentelle, son mari et ses deux fils sont amenés à se réunir dans la maison familiale et évoquer ensemble les fantômes du passé. L'histoire d'un drame familial qui propose les différents points de vue des membres d'une même famille face aux événements qui les accablent.
Phoenix, de Christian Petzold. Rescapée d'Auschwitz, Nelly (la formidable Nina Hoss) retrouve son mari qui la croit morte, et l'a peut-être trahie... En reprenant le schéma narratif de "Vertigo" de Hitchcock, Christian Petzold signe un thriller ambigu et poignant dans Berlin année zéro.
Mustang, de Deniz Gamze Ergüyen. Dans un village turc, cinq jeunes soeurs fougueuses et fugueuses refusent les diktats religieux et les mariages arrangés. Un premier film explosif.
Marguerite, de Xavier Giannoli. Marguerite (l'excellente Catherine Frot) ne vit que pour l'art lyrique. Hélas, elle chante faux et personne n'ose le lui dire... Une brillante réflexion sur l'hypocrisie, appuyée sur une mise en scène flamboyante et inventive.
Mia Madre, de Nanni Moretti. Alors qu'elle réalise un film social, Margherita apprend l'aggravation de la maladie de sa mère. Son frère s'occupe bien de leur mère, tandis que Margherita fait l'autruche, et se trouve confrontée à son acteur fétiche, Barry Huggins, star hollywoodienne insupportable.
Much Loved, de Nabil Ayouch. Chronique bouleversante, électrique et crue du quotidien d'un quatuor de prostituées à Marrakech, dans l'angle mort de la société marocaine.
Difficile de n'en retenir qu'un. Nous avons la solution : allez tous les voir, et ensuite, vous nous direz !
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