Le 9 septembre dernier, sur le site du Sietom, à Caupenne, Odile Lafitte, présidente, s'est vu remettre des mains de Jérémy Gonella, chef d'agence du groupe Apave, le label Terrom, qui assure un amendement organique de qualité pour fertiliser et préserver les sols. Étaient également présents Camille Poulain, au nom de la Chambre d'agriculture, et les agriculteurs qui utilisent le fameux compost.
Normé NFU 44-051, ce que produit le Sietom de Chalosse est la Rolls-Royce du compost. Il est issu des ordures ménagères que ramasse le centre de traitement des déchets, et constitue une avancée majeure en matière de protection de l'environnement.
« Nous avons voulu aller plus loin, puisque le label, avec des critères d'évaluation supérieurs à la norme et validés par un processus d'audit et de certification, garantit aux utilisateurs que le compost produit répond à un niveau de qualité défini qui a été obtenu par des procédés stables et contrôlés », explique Odile Lafitte. En effet, les ressources pour créer du bon compost se raréfiant, le recyclage et la valorisation des déchets sont devenus essentiels.
De plus, le produit que propose le Sietom apporte de nombreux bienfaits aux sols qui le reçoivent. « Depuis que j'utilise le compost, je constate au bout de 3 ans d'utilisation un effet bénéfique sur la plante, et un enrichissement du sol en matière organique », explique l'un des agriculteurs qui l’utilise. Ce dernier permet donc d'alimenter durablement le sol, et ainsi de stimuler son activité biologique naturelle, ce qui permet une économie d'eau, la terre étant mieux irriguée.
Le Sietom peut se permettre de sortir un compost de si bonne qualité grâce à ses installations, très performantes. Ainsi, grâce à son usine de valorisation organique, toujours située à Caupenne, et grâce à ses installations de tri-compostage, ce sont chaque année plus de 6000 tonnes de fertilisant qui sont fabriquées.
Mais au-delà de la création de ce compost labellisé, le Sietom assure un suivi des bienfaits du produit pour les cultures et les parcelles qui en bénéficient. Avec l'aide de la Chambre d'agriculture, qui accompagne ce suivi et définit les conditions d'utilisation de l'engrais auprès de chaque agriculteur.
Informations sur le site internet, cliquez ici
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